Villa Belleville - Résidences Paris Belleville
Description
Résidences d'artistes et ateliers partagés Villa Belleville - Résidences de Paris Belleville soutient la création émergente au coeur du quartier Belleville.
Elle met à disposition des espaces ressources pour les arts plastiques, propose une programmation artistique et des actions culturelles et sociales
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facebook.com[VERNISSAGE] Vendredi, ne manquez pas le vernissage de 678, l'exposition des numéros #6 #7 et #8 de la Revue Point contemporain Toutes les infos sur >> http://bit.ly/2oIqnha Avec Amélie Scotta, Benoit Gehanne, Coraline de Chiara, François Mangeol Atelier, Nicolas Nicolini, Pascal Navarro, John Deneuve artiste, Jean Francois Leroy, Anne-Charlotte Yver, Melody Raulin, Daphné Lalonde, Diana Righini, Mathieu Arbez Hermoso, Raphael Denis, Michel Soudée, Sépànd Danesh, Victor Vaysse, Françoise Pétrovitch, Li Baoxun, Marie Havel, Maximilien Pellet, Nina Tomàs, Rémi Uchéda, Sainer
Dès vendredi, retrouvez #678 et la Revue Point contemporain à Villa Belleville - Résidences Paris Belleville
Merci aux étudiants de l'IESA art et culture de leur visite #studiovisit de l'atelier gravure et des ateliers des résidents fraîchement installés: Stéphane Lecomte Lulù Nuti et LeMégot
[AGENDA DE MARS] Du 16 au 18 mars, la Villa Belleville accueille Revue Point contemporain pour #678 >> http://bit.ly/2oIqnha Du 22 au 25, nous recevons 7 artistes pour La chaise vide, une exposition collective autour de Marcel Broodthaers
Demain à 18h, comme chaque jeudi, Marie Glaize vous donne rendez-vous au restaurant GUO MIN PARIS à Belleville pour une nouvelle proposition artistique Cette semaine, c'est Alex Astreoud, coordinateur de la Villa Belleville qui exposera Vernissage jeudi 8 mars à 18h L'installation reste visible jusqu'à mercredi prochain
[PROGRAMME DE RESIDENCE] (Presque) nouvelle saison, nouveaux résidents ! Ce matin, nous avons accueilli nos nouveaux résidents pour une visite de la Villa et leur présenter les ateliers partagés
#678 Exposition collective VERNISSAGE: Vendredi 16 mars de 16h à 21h La Villa Belleville et Revue Point contemporain ont le plaisir de vous convier à la présentation des œuvres des artistes au sommaire des numéros #6 #7 et #8 de la revue Point contemporain Une invitation à expérimenter, à ressentir l’influence et la manière dont les œuvres agissent sur nous, nos déplacements, nous attirent et tentent nos sens. Des œuvres dans lesquelles les artistes impliquent leur corps pour leur donner une amplitude, une tenue, une force et un amour qu’ils nous font partager. Avec: #6: Amélie Scotta, Benoit Gehanne, Coraline de Chiara, François Mangeol Atelier, Nicolas Nicolini, Pascal Navarro, John Deneuve artiste et Jean Francois Leroy #7: Anne-Charlotte Yver, Melody Raulin, Daphné Lalonde, Diana Righini, Mathieu Arbez Hermoso, Raphael Denis, Michel Soudée, Sépànd Danesh et Victor Vaysse #8: Françoise Pétrovitch, Li Baoxun, Marie Havel, Maximilien Pellet, Nina Tomàs, Rémi Uchéda et Sainer -------------------------------- Informations pratiques : Vernissage le 16 mars de 16h à 21h Exposition les 17 & 18 mars Le 17 mars de 14h à 19h Le 18 mars de 14h à 18h 23, rue Ramponeau 75020 Paris Métro Belleville, Bus 26 (Arrêt Pyrénées / Belleville) Renseignements: contact@villabelleville.org https://www.villabelleville.org/ --------------------------------
LA CHAISE VIDE Exposition collective VERNISSAGE: Jeudi 22 mars à 18h Discussion omelette le dimanche 25 mars à 16h L’exposition s’articule autour d’une chaise vide. Elle désigne une place réservée, qui est celle d’un invité absent. Cette chaise a été laissée par Marcel Broodthaers comme une sorte de gage. Les propositions qui s’en ensuivent viennent d’artistes pour qui son geste compte. Ils répondent à côté. Ils lui trouvent une actualité. Avec : Pierre Antoine, Marcel Broodthaers, Rodolphe B. Delaunay, Alys Demeure, Camila Farina, Damien Guggenheim, Gabriela Lupu, Pierre Tectin, Sergio Verastegui -------------------------------- La Villa Belleville 23 rue Ramponeau 75020 Paris Métro Belleville, http://www.villabelleville.org/ -------------------------------- "Que tout devienne glace au pied de la lettre" MB C’était pourtant une bonne idée. Pas la peine de l’exposer, il n’en reste rien. Du moins quasiment : des résidus, des traces obscures (obscurcies d’être coupées de leur objet ?) dont il est difficile d’en tirer quoi que ce soit, de s’y retrouver. Ce n’est pas comme s’il s’était passé quelque chose (un événement, un accident, une catastrophe) que l’on pourrait, à partir d’elles, reconstituer. Non, l’obscurité de ces traces vient bien plutôt de ce qu’elles ne représentent rien, n’ayant plus à qui s’adresser. Une chaise qui n’est pour personne ne serait plus une chaise ? Mis hors circulation, choses et signes, chaises et chaises, idées et semblants n’offriraient dès lors plus prise qu’au vertige et au délire. Support sans fond. C’est peut-être là, arrivé à ce point-là que se pose la question de l’art, à quoi une œuvre à chaque fois essaie une réponse. Peut-on partager (ré-adresser) un délire, un vertige ? Mais il est peut-être trop tard, toujours trop tard : l’art est chose du passé. De là à soutenir qu’il ne peut se saisir à travers ses œuvres, s’attraper qu’avec une avance que seul un artiste, avant même de savoir ce qu’il aura fait...etc. Mais cette discontinuité du moins suffit-elle à récuser les présupposés de l’art conceptuel, captif d’un dictionnaire illustré, égaré par le contresens de l’arbitraire du signe, que reconduit la croyance référentielle qu’aucune de leur traduction, translation, ou transposition n’entament. Sa chaise n’est pas celle de Kosuth. Son cahier des charges reste bien celui de la modernité, qui non seulement prend en compte, mais aggrave la crise de la représentation. Seulement chez lui, elle passe par la coupure saussurienne qui dégonfle la conception sphérique du monde. La belle forme tombe aussitôt aux rebuts, telle « une huître malade de sa perle ». L’humour broodthaersien s’oriente ainsi et trouve son efficace contre l’herméneutique et le nominalisme (entre autres déclinaisons de l’idéologie) réduit au mieux à la tautologie d’une coquille vide, au pire à tuer la chose pour qu’elle colle à son nom. Là où les artistes conceptuels vont jusqu’à s’effacer pour ne pas faire obstacle à la transparence du signe, il oppose et appose sa signature, réduite aux initiales de son nom, qui ne représente pas tant la marque déposée de l’auteur qu’elle ne retranscrit le rire qui accompagne une opération de déflation du sens. Comme d’un bâton dans une roue, la métaphore aigle = art enraye la métonymie conceptuelle, qui au lieu de substituer à l’objet sa définition, l’y soustrait. Il suffit d’un rien pour que l’objet en vienne à chasser l’idée qu’on en a et pouvoir ainsi faire à nouveau signe, s’adresser à ceux-là même que MB nomme « les aveugles ». C’est que l’objet, trouvé ou perdu, n’est pas une référence extralinguistique. Il retrouve une valeur efficiente et signifiante comme accessoire à l’horizon d’un décor ; par une mise en scène qui le soustrait à une communication directe ; qui le soumet à un regard pluralisé (indéfini mais situé) ; qui le maintient au conditionnel d’un signe flottant, dans une attente ménagée et une adresse suspendue. Le décor des peintures pariétales n’avait peut-être pas d’autres fins que de déloger la grotte de son ours, et de le dissuader de revenir – un aigle a bien peur d’une bicyclette. Ce qui se vérifie : l’objet surgit comme signe et le signe surgit comme objet dans la peur ou dans le rire. D.G. -------------------------------- Informations pratiques : Vernissage le 22 mars à partir de 18h Exposition du 23 au 25 mars Entrée libre de 14H à 19H 23, rue Ramponeau 75020 Paris Métro Belleville, Bus 26 (Arrêt Pyrénées / Belleville) Renseignements: contact@villabelleville.org https://www.villabelleville.org/ --------------------------------
[ACTU PARTENAIRE] Fanzines! Festival a lancé son appel à participation pour leur salon ! Pour vous y inscrire : http://bit.ly/2GPrulI