Le Sureau
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facebook.comLe cinéma du Sureau a déménagé à La Chapelle, dans un squat qui s'appelle Le FDP. C'est les mêmes fauteuils mais en mieux. La programmation est disponible sur la page Facebook du lieu. Au plaisir de vous y recroiser !
En plus de la fermeture du lieu à Pantin depuis juillet, l'équipe du Sureau a l'immense chagrin de vous annoncer le décès survenu dans la nuit de lundi à mardi de Louise, l'emblématique poule noire célèbre dans tout le 93 pour son surpoids et ses plumes aux pattes. Les autres poules vont bien, elles trainent en bande dans un grand poulailler tarnais et font fureur auprès des coqs. On est tous abattus par cette nouvelle et on espère retrouver vos prières dans des projets futurs.
Notre son de l'été au Sureau 🌞
Le 13 novembre 1984, des jeunes pour la plupart issus de l'immigration partent en mobylette de Brest, Roubaix, Marseille et Strasbourg en direction de Paris. Pendant un mois, ils font halte dans une cinquantaine de villes où sont organisés débats et manifestations. Trente ans après, de quoi se souviennent-ils, que leur reste-il de Convergence 84 pour l'égalité ? "La France c'est comme une mobylette, pour avancer il lui faut du mélange." Ouverture des portes à 20h, bouffe à prix libre, bar à prix doux.
Documentaire, 60min Séance présentée par Claude Guillon (historien) Contribution au débat sur la répression politique sous état d’urgence Le 29 novembre 2015 fut une journée spectaculaire. Des caméras de télévision du monde entier sont braquées sur Paris : aux images-fétiches du « deuil national » et de la mascarade diplomatique de la COP 21, viennent s'ajouter celles de la répression d'une manifestation interdite. Cet exhibitionnisme d’État s'est banalisé depuis. La place de la République (désormais surnommée « Place de la REP’ », sous-entendu « de la répression ») a connu depuis ce baptême d'autres étouffements et punitions collectives. On l’a vu pendant le mouvement contre la loi travail et Nuit Debout. Mais, on peut dire que l'usage du monopole de la violence d'État n'a jamais été aussi légitime, pour la dite « opinion », que ce 29 novembre 2015. Parce que les attentats du 13 novembre auraient dû nous imposer une docilité générale et exemplaire. Le 29 novembre 2015, 5000 personnes, refusant de laisser le sort de l'environnement aux seules mains des dragons industriels et de leurs alliés gouvernementaux, se rendent à République en début d’après-midi le 29 novembre, malgré l’encadrement militarisé de la place. 317 d’entre elles se font arrêter et emmener dans différents commissariats. Du point de vue du spectacle et numériquement : c’est une première dans l'histoire de la répression politique française. Personne ne s’étonne de ce contrôle massif pourtant rare, singulier et de l’ordre du « phénomène ». L’arrestation des 317 est passée sous silence, il n’y aura pas de suite, ni suivi journaliste ni enquête. Le « saccage » du monument deviendra le seul souvenir, la seule trace de l’historicité de la journée. Or, les hélicoptères, les caméras de surveillance, les images d’arrestations annoncent un basculement : celui de l’état d’urgence. L’état d’exception et sa nouvelle nature, ses futures intentions. Le collectif 317 a recueilli les témoignages des réprimé-e.s, et a traduit les expériences des gardé-e.s à vue en images et en son. Contre-informer, traduire, archiver. Un an plus tard, nous concluons un documentaire portant une attention particulière aux récits des gardes-à-vue du 29 novembre 2015, et une analyse sur le dispositif punitif de la COP21, durant les deux semaines de son déroulement, du 30 novembre au 12 décembre 2015. Avec Vanessa Codaccioni, Didier Fassin, Samir Baaloudj, Claude Guillon Bande annonce: https://vimeo.com/189528816 Article de presse: https://lundi.am/317-Documentaire-60min
Les vrais reconnaissent les numéros 10 du Sureau FC !
J-5 MY SUNSHINES
Venez chercher nos plantes avant que les poules ne les picorent.
Dans le cadre de notre week-end de rencontre avec le collectif la Brèche / La Vallée du Berry, nous invitons Charlotte Bayer-Broc à projeter son film chez nous. À samedi !
Dans le cadre du week-end de rencontre avec le collectif La Brèche / Vallée du Berry, le Sureau reçoit Charlotte Bayer-Broc. Son film "Los diablos azules" sera projeté, après une belle bourse aux plantes, le samedi 13 mai à 21h. En 1907, dans le nord du Chili, trois mille six cents ouvriers des mines de salpêtre de la Pampa sont assassinés par l’armée républicaine dans le port d'Iquique où ils étaient venus manifester. La geste héroïque de ces premiers révolutionnaires a été raconté en 1969, un an avant l’élection de Salvador Allende, par Luis Advis, dans La Cantata Santa Maria de Iquique, une longue complainte qui alterne, dans la tradition didactique marxiste, des descriptions historiques parlées, des chants partisans et des lamentos inspirés de la musique traditionnelle andine. Dans Los Diablos azules, Charlotte Bayer-Broc adapte cette cantate en deux temps. Elle incarne d’abord une madone endeuillée qui traverse seule la ville minière abandonnée. Dans ce décor de western désolé, un duel se dessine entre la mémoire et l’oubli, entre la fragilité de la voix et l’immensité du désert, pour arracher le lieu à sa muséification, pour raviver la lutte, pour peupler cette solitude des chants d’hier et de demain. Ce n’est qu’une fois brandi un drapeau de la paix toujours déjà tâché du sang des ouvriers que l’héroïne pourra, comme les grévistes du début du XXe siècle avant elle, descendre au port, où l’attendent d’autres femmes prêtes à répandre avec elle la nouvelle de la douleur. Tandis que le récit prend une tournure tragique, avec l’enfermement des ouvriers dans l’école où l’armée les exécuta, c’est une autre communauté qui se forme, celle des quatre conteuses à l’allure de divas camp. Liées par la tragédie de l’histoire et le sentiment d’une perte infinie, elles deviennent à la fois un chœur de lamentations traditionnelles et un improbable girls band, pour énoncer ensemble la promesse de nouvelles formes de luttes. Olivier Cheval
Grande bourse aux Plantes organisée ce samedi 13 mai au Sureau. Ramenez vos plantes / boutures / graines / pots / feuilles / l'herbier de votre enfance et/ou tout simplement votre bonne humeur. Événement organisé dans le cadre du week-end de rencontre avec le collectif de La Brèche / La Vallée du Berry, conférence + projection + concert le soir.