MGEN Haute-Marne
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Premier jour des AG de la MGEN. Le programme est dense et intéressant.
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AG ADOSEN. Siège de la MGEN. Paris.
Le tiers payant pour les femmes enceintes et les patients en ALD
Thierry Beaudet élu à la présidence de la Mutualité Française
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Pétition de la MFP pour la défense de la protection sociale. Un petit clic pour la signer, c'est vite fait !
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Professeurs Fonctionnaires Stagiaires : votre centre de service MGEN 52 vous adresse ses plus vives félicitations pour votre réussite au concours. Afin de vous "libérer" avant des vacances bien méritées, nous vous encourageons à prendre contact avec nous afin de compléter votre dossier d'affiliation à la Sécurité sociale. En effet, à compter du premier septembre, seule MGEN sera habilitée à gérer votre protection sociale. Laissez nous un message sur notre page, faites nous un mail à cette adresse sd052@mgen.fr ou mieux venez nous voir. A bientôt pour votre rentrée fin août et d'ici là reposez-vous ;-)
Dépendance «Complément Autonomie MGEN», une aide financière et des services pour les personnes...
52 500 nouveaux adhérents en 2015 : Pari réussi pour MGEN Santé Prévoyance
Création du groupe MGEN-ISTYA-HARMONIE. Explications en images.
Pour en savoir plus sur le rapprochement MGEN / ISTYA / HARMONIE
Optistya poursuit son développement
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Extrait de la revue de presse de la MGEN - Mardi 31 mai 2016 Le Quotidien du Médecin.fr - Lundi 30 mai 2016 « Il ne faut pas augmenter les consultations », la nouvelle pique de Brigitte Dormont contre les médecins libéraux L'économiste Brigitte Dormont ne va pas se réconcilier avec les médecins libéraux. Dans une tribune publiée jeudi 26 mai dans le magazine « Challenges » (n° 479), elle écrit qu'« une hausse de 2 euros des consultations serait une double erreur », budgétaire et médicale. Un argumentaire qui, en pleine négociation conventionnelle, ne devrait pas passer inaperçu auprès des syndicats de médecins qui bataillent pour une hausse du C. Il y a près d'un an, Brigitte Dormont avait déjà braqué les professionnels en évoquant sur les ondes de France Culture «la mort annoncée de la médecine libérale», ce qui, «d'une certaine manière [...] est une bonne chose», avait-elle dit. LES MÉDECINS FRANÇAIS, MAL PAYES EN EUROPE ? FAUX, CONSTATE DORMONT Dans cette nouvelle tribune, l'économiste laisse entendre dans un premier temps qu'une augmentation des revenus des médecins ne serait pas légitime... Selon elle, « les médecins français sont parmi les mieux payés de l'Union européenne ». Pour les généralistes, « la France est en troisième position, derrière l'Allemagne et le Royaume-Uni », écrit-elle, citant des chiffres de l'OCDE et de la DREES. La comparaison se fait sur la base du rapport entre rémunération et salaire moyen dans chaque pays. En moyenne, un généraliste allemand gagne ainsi 4 fois plus qu'un salarié (selon les revenus 2011). En France, ce rapport est de 2,8, souligne Brigitte Dormont, dont l'estimation diffère de celle de l'OCDE qui mentionnait un ratio de 2,4 (revenus 2011) dans une étude publiée en 2015. L'économiste ne fournit pas d'explication sur cet écart. UNE AUGMENTATION, OUI, MAIS SOUS FORME DE PRIME Sur le fond, elle juge l'augmentation du C innoportune, parce qu'elle coûterait « 750 millions d'euros aux assurés sociaux » et qu'elle « romprait le cercle vertueux des primes liées à la qualité des soins ». « On tournerait le dos à une politique [...] qui vise à décourager la multiplication des actes médicaux en incitant financièrement les consultations de qualité » écrit Brigitte Dormont, évoquant la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) et les primes forfaitaires mises en place depuis 2011 par l'assurance-maladie (médecin traitant, prise en charge des maladies chroniques...). Bref, la Sécu aurait tout intérêt à poursuivre dans cette direction. L'économiste ne nie pas les difficultés auxquelles les professionnels font face. Mais elle semble avoir réponse à tout. L'augmentation des tâches administratives ? « Il faut inciter les médecins libéraux à moderniser leur cabinet », répond Brigitte Dormont qui plaide pour un meilleur suivi des maladies chroniques. « Pourquoi ne pas accorder une prime aux médecins qui accepteraient de jouer un rôle de coordinateur de soins » avec les hôpitaux, suggère-t-elle.
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Extrait de la revue de presse de la MGEN - Mercredi 25 mai 2016 L'Express, no. 3386 - Mercredi 25 mai 2016 CHACUN CHERCHE SA VOIX Travailler son aisance vocale n'est plus l'apanage des comédiens, politiques ou journalistes. Tout le monde s'y met. On s'exerce, se corrige, s'adresse à des coachs spécialisés, voire à des chirurgiens. Non sans risque. Scène ordinaire dans un lycée d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). En pleine envolée didactique, Amélie, professeur d'espagnol de 33 ans, sent sa voix « partir en vrille »... Le timbre déraille, se perd dans les aigus, avant de se casser entre deux raclements de gorge. « Tous mes collègues connaissent ces grands moments de solitude! » s'exclame la jeune femme. Des sorties de route phoniques dues à la fatigue, au stress, à l'énervement, ou tout simplement à l'usure des cordes vocales, soumises à rude épreuve. En une seule journée, ces petits clapets comptabiliseraient plus de 1 million d'ouvertures et de fermetures ! Les astuces qui sauvent? Baisser le ton au lieu de crier en cas de chahut, marquer des silences pour capter l'attention, ralentir le débit afin de faciliter la compréhension, recourir à l'écrit quand l'accident guette... Des trucs appris sur le terrain, en marchant - ou plutôt en parlant. Mais aussi glanés dans les livres, fascicules, colloques ou stages spécialisés. « Nous intervenons auprès des enseignants en vue de les aider à placer, moduler, économiser leur outil premier, qui est la parole », confirme Corinne Loie, orthophoniste, qui coordonne ces actions de prévention pour la Mutuelle générale de l'Education nationale (MGEN). Maîtriser sa voix est un art qui se démocratise, mais était jusqu'ici réservé à un cercle d'initiés. Journalistes, comédiens, avocats ou politiques connaissent depuis longtemps son importance. Et savent combien un faux pas vocal peut être fatal. Comme lors du débat de l'entre-deux-tours de la présidentielle de 2007 : « Calmez-vous », assène Nicolas Sarkozy à une Ségolène Royal très remontée. Le ton grave et posé du prési- dent sortant contraste avec celui de son interlocutrice, dont les fins de phrases acérées - « Non, je ne me calmerai pas! » - ont pu crisper l'auditoire. On se souvient de la tension sur le plateau. Mais quid du sujet abordé? La voix, comme souvent, l'a emporté sur le fond. Selon Albert Mehrabian, professeur à l'Université de Californie à Los Angeles, le sens donné à une conversation reposerait à 38 % sur l'élocution, juste derrière les expressions du visage et du corps (55 %) et loin devant les mots (7 %). La petite musique verbale donne le la Ce pouvoir invisible et impalpable, long temps considéré comme secondaire, prend sa revanche. « Aujourd'hui, plus que jamais, c'est la voix qui fait le moine et non plus l'habit », explique le phoniatre Jean Abitbol, dont le livre Le Pouvoir de la voix (1) s'est écoulé, contre toute attente, à 4500 exemplaires en seulement six semaines. A l'heure du tout communication, du règne de la radio, de la télé, des pastilles vidéo ou audio sur le Web, du développement des visioconférences ou encore des rendez-vous sur Skype, les tessitures, modulations et intonations des uns et des autres n'ont jamais eu tant d'importance. La petite musique verbale donne le la, encouragée par les gourous du développement personnel, qui prônent la libre expression du moi sous toutes ses couleurs. Pour s'affirmer, il faut clamer haut et fort qui l'on est, ce que l'on ressent, ce que l'on souhaite. Sans la voix, difficile d'argumenter, de convaincre ou de séduire... Encore faut-il connaître cette dernière et apprendre à l'apprivoiser. C'est l'ambition des récents ouvrages sortis sur le sujet : Les Clés de la voix, Trouvez votre voix!, Le Yoga de la voix...Même Fabrice Luchini, invité sur le plateau du 20 Heures de TF 1 le 8 mai, y va de son cours magistral : « Vous avez une voix bien placée. Il ne faut pas la perdre, lance-t-il, en pleine interview, à une Anne-Claire Coudray interloquée. C'est ce que je disais l'autre jour à François Hollande, la base est de ne jamais aller dans les aigus. » Les très nombreux « coachs vocaux », « professeurs de voix » et autres « formateurs en expression orale » - marché en pleine expansion - n'iront pas le contredire. Ancien auteur-compositeur interprète, Jean Sommer a travaillé cinq ans auprès de journalistes et d'animateurs de Radio France, avant d'élargir, plus récemment, sa clientèle. Dans ses séances se pressent, pêle-mêle, des jeunes de 22 à 26 ans fraîchement sortis d'écoles de commerce mais « désireux d'acquérir un timbre posé, assuré, déjà mûr » ; des salariés exerçant dans la vente, la banque et l'assurance, où « le téléphone est roi » ; des demandeurs d'emploi soucieux de mettre toutes les chances de leur côté. Dans un monde professionnel ultraconcurrentiel, ce qui n'était autrefois qu'un « détail » peut devenir déterminant. Entre dix candidats dotés de parcours et de diplômes équivalents, un recruteur privilégiera celui qui montrera le plus d'aisance et de clarté. « Longtemps, la prise de parole en réunion a été mon cauchemar, confie Alain, 44 ans, membre du comité de direction d'une PME. Mon débit, mal assuré et à l'accent plaintif, ne reflétait absolument pas la personne volontaire et dynamique que j'étais. » Quelques séances de coaching plus tard, c'est la révélation. Le sentiment de se trouver enfin, de mettre au diapason ses deux voix, intérieure et extérieure. « Indissociable de tout travail sur la voix », la dimension psychologique Pour cela, il lui aura fallu se débarrasser de certaines habitudes bien ancrées. « Notre empreinte vocale en dit long sur notre passé, nos joies, nos blessures, nos émotions », explique Jean Abitbol. Elle trahit notre âge, notre milieu, nos éventuelles addictions. L'héritage familial entre aussi en jeu. Il n'est pas rare qu'une fille adopte, par mimétisme, le même timbre que sa mère. Véronique Bordage, assistante de formation au ministère de l'Agriculture, a longtemps été influencée, sans le savoir, par son éducation. « Ma supérieure hiérarchique m'a souvent dit qu'elle appréciait ma voix douce. Une surprise pour moi! » raconte cette quinquagénaire à qui l'on avait reproché toute son enfance de parler trop fort. Inconsciemment, elle avait fini par se censurer. Grâce aux conseils de Chantal Crochet, « professeur de voix », elle a pu renouer avec sa vraie personnalité. Certains aboutissent parfois à l'effet inverse... Comme cette avocate spécialisée dans le pénal dont le timbre très grave, dû à un oedème des cordes vocales, en imposait dans les prétoires. Pour « plaire à [son] mec », elle décide de se faire opérer. Las! elle ne se reconnaît plus dans cette voix plus douce et plus aiguë, son petit ami la quitte, elle perd tous ses procès... « La dimension psychologique est indissociable de tout travail sur la voix. Ne pas en tenir compte peut se révéler catastrophique », renchérit la phoniatre Elizabeth Fresnel, à l'origine de la création, en 1984, du Laboratoire de la voix. Une structure pionnière à l'époque, puisqu'elle réunissait pour la première fois dans un même lieu différents spécialistes (phoniatres, psychologues, coachs, orthophonistes) aux savoirs complémentaires. Récemment, Elizabeth Fresnel a vu débarquer un nouveau type de profils dans son cabinet : des patients ultracomplexés par leur voix, au point de ne plus oser émettre un son. Le terme employé par les spécialistes, la « dysmorphophobie », peut-il s'appliquer à notre empreinte vocale? « Bien sûr, répond Jean Abitbol. Certains patients souhaitent faire "refaire" leur voix, dans laquelle ils ne se retrouvent pas, exactement comme ils voudraient faire "refaire" leur nez ou leur poitrine. » Au chirurgien d'évaluer les demandes motivées par une réelle souffrance : elles peuvent être dues à de véritables handicaps physiques tels que nodules ou polypes des cordes vocales, paralysie localisée, cancer du larynx; elles sont aussi parfois plus « fantaisistes », comme chez ces admirateurs jusqu'au-boutistes de telle ou telle personnalité qui rêvent de s'approprier sa voix. Un « septième sens » qui pourrait influencer nos émotions Au XIXe siècle déjà, Jules Barbey d'Aurevilly célébrait le pouvoir de la voix, « ce ciseau d'or avec lequel nous sculptons nos pensées dans l'âme de ceux qui nous écoutent et y gravons la séduction ». Celle que certains qualifient aujourd'hui de « septième sens » pourrait même influencer nos émotions. C'est la conclusion étonnante d'une étude récemment menée par des chercheurs de l'Ircam auprès de 250 volontaires. Chaque participant était invité à lire un texte tout haut. Sans le savoir, il recevait en retour quasi simultané le son de sa propre voix modifiée par un logiciel, qui la rendait plus gaie, plus triste ou effrayée. « Au sortir de cette séance, l'état émotionnel de nos volontaires s'était aligné sur leur voix transformée », révèle Jean-Julien Aucouturier, auteur de cette expérience. Une découverte qui pourrait servir au traitement de la dépression. « Les patients dépressifs ont un ton plus lent, monocorde, explique le chercheur. Le fait de s'entendre autrement, grâce à l'équipement d'une prothèse auditive, leur permettrait peut-être d'aller mieux. » Amandine Hirou