[DIMANCHE AU FRAC] Le Frac est gratuit aujourd'hui et une visite guidée vous est proposée à 15h. Profitez-en pour découvrir les expositions « Remake » de Étienne Bossut, « Every Day is Exactly the Same » de Hugo Schüwer Boss et « Partitions Régulières » de Raphaël Zarka.

[Cinéma > Séances Spéciales - Les Rencontres > Philippe Terrier Hermann] >> Programme du mercredi 28 mars à 22h > La possibilité d'un rêve, des hommes en trop, une île, 2017, 67' À l’image d’un tribunal octroyant un droit au sol à des corps en apesanteur, cinq figures féminines récoltent en visio-conférence les témoignages de clandestins. Ces récits en disent long sur l’impérieuse nécessité, même en situation de détresse et de grande dépossession, de retrouver des gestes familiers, ceux qui encadraient naguère les pratiques routinières : cultiver la terre, récolter, cuisiner, chanter, se rencontrer... Le lieu de rencontre, une île, leur permettra par un retour à la terre, à la simplicité des gestes et des sentiments, de se retrouver dans des habitudes que le voyage a brisées. Car même quand on n’a plus rien il reste encore soi.

[Cinéma > Séances Spéciales - Les Rencontres > Philippe Terrier Hermann] > Biographie Philippe Terrier Hermann a étudié la photographie à la “School of the Art Institute of Chicago” puis s'est initié à la vidéo à la Rijksakademie d'Amsterdam. Il profitera de résidences à travers le monde afin de réaliser des travaux sous formes de vidéos, de photographies et de livres qui s'inspirent des lieux, Rome, 2000, Paris 2002, Tokyo 2003, Bangkok 2006, Venise 2007, Los Angeles 2011. Depuis 2000, il a exposé au Centre National de la Photographie à Paris au Museum voor Fotografie à Anvers, à la Biennale de Sharjah aux Emirats Arabes Unis, à la villa Arson à Nice et à la Biennale de Busan en Corée du sud. Ses Vidéos ont été projetées à La Fémis, au centre Pompidou, au Jeu de Paume au Grand Palais à Paris, au Centro Reina Sofia à Madrid, à De Appel à Amsterdam et à la South London Gallery. Certaines font aussi parties des collections du MNAM, Centre Pompidou. Il est fondateur et responsable du centre d’art autogéré « La maison Grégoire » à Bruxelles. Il est enseignant chercheur à l'ISBA de Besançon et dans le Master de photographie à la Cambre à Bruxelles. Dans le cadre de la recherche il a initié et développé le projet « Puisqu'on vous dit que c'est Possible », qui ont conduit à une exposition à la Saline Royale d'Arc-et-Senans et une publication éponyme.

[WEEK-END MUSÉES TÉLÉRAMA] Ce week-end, une entrée gratuite vous est offerte sur présentation du Pass ! Télérama vous invite à fêter le printemps en vous rafraîchissant au musée l’œil et l’esprit et vous réjouir des meilleures expositions et des meilleurs artistes !

[VIDÉO / TAM TAM JUNGLE ÉTIENNE BOSSUT] Découvrez la vidéo de notre partenaire Journal Diversions sur l'œuvre Tam tam jungle d'Étienne Bossut, visible à l'extérieur du Frac !

[Cinéma > Séances Spéciales - Les Rencontres > David De Beyter] >> Programme du mercredi 28 mars à 21h > 5 vidéos issues du corpus Big Bangers Big Bangers est un projet au long cours mêlant film, photographie et sculpture. Il s’appuie sur une pratique amateur dérivée de l’auto-cross, le Big Bangers, pratique populaire de destruction de voitures que l’on retrouve dans le Nord de la France, en Belgique et au Royaume-Uni. La beauté du geste et la philosophie de la communauté réside dans le fait de détruire des voitures d’usage courant par des chocs violents qui compressent moteurs et carrosseries. Une esthétique de la destruction où, dans le jargon amateur, l’épave qui résulte du choc est appelée une « auto- sculpture ».

[Cinéma > Séances Spéciales - Les Rencontres > David De Beyter] > Biographie David De Beyter est un photographe français. Son approche de la photographie est à la fois conceptuelle et documentaire. Il explore les frontières entre réalité et fiction, de par les sources et les techniques qu'il utilise (images d'archive, incrustation 3D, appareils photographiques et caméras spécifiques), mais aussi par un brouillage des repères temporels. Son travail artistique repose principalement sur le concept de la pratique(s) du paysage, il interroge à travers ces installations en exposition les statuts différent de l'image. Il développe dans son dernier projet, Big Bangers, des préoccupations plus anthropologiques, et ouvre à cette occasion son travail artistique à l'image filmée, mais aussi à l'installation et à la sculpture, affinant par là sa réflexion et ses propositions plastiques autour de la notion d'obsolescence.

[FOCUS SUR UNE ŒUVRE / HUGO SCHÜWER BOSS] Borderline 2013 Acrylique sur toile Collection de l'artiste Ce tableau repose sur la relation d’une surface noire mate, lisse et homogène et d’une réserve de toile, c’est-à-dire une partie non peinte. Ici, cette partie n’est pas enduite, elle est donc traitée comme le bord du tableau. Cette réserve esquisse un cadre ou un encadrement dans une surface monochrome, finalement c’est ce qui n’est pas peint qui donne à voir. Il s’agit du dernier tableau d’une série de grands formats rectangulaires le plus souvent deux fois plus large que haut et qui figure des découpes colorées dans des espaces rectangulaires comme des shaped canvas redevenus image, plats et réguliers, sans profondeur ni perspective. Borderline est un peu différent de cette série, il en est une sorte d’inversion provenant d’un dessin au stylo bille d’un possible tableau. Avec le recul, c’est sans doute le meilleur tableau de cette série. Ce titre semble indiquer qu’il s’agit d’un tableau un peu limite, en effet ce n’est pas tout à fait un monochrome, pas tout à fait un tableau construit. Photo : Nicolas Waltefaugle

[Cinéma > Séances Spéciales - Les Rencontres > Anna Holveck] >> Programme du mercredi 28 mars à 20h > Papier-peint, 2014, 3’ Lent travelling suivant les contours d’un salon. Les bruissements du quotidien accompagnent les traces du papier peint. > Concerto pour hall d’entrée, 2015, 5’30 Pièce acquise par le FRAC Franche comté en 2017 Écriture d'une mélodie soliste à partir de la musique originale présente dans les halls du centre commercial de la Part-Dieu. > Frigidaire, 2016, 3’20 12 performeurs sont placés dans l’espace comme des enceintes l’auraient été lors d’une installation en multi-diffusion. Ils chantent un grand bourdon nasillard et harmonique très peu fort : le son de mon frigidaire. > Variations pour souterrains, 2017, 4’50 Mélodie chantée à travers une bouche d’égout et enregistrée grâce à un micro placé à l’intérieur. > En une expiration, 2017, 4’10 Pièce acquise par le FRAC Franche comté en 2017 12 performeurs de nationalités différentes déambulent parmis le public. Soudain, ils récitent un texte qu’ils connaissent par coeur dans leur langue maternelle. Il disent ce texte très vite, très fort et en une expiration. Les performeurs se chevauchent et créent une composition sonore toujours différente. > Boum boum boum boum, 2017, 3’40

[Cinéma > Séances Spéciales - Les Rencontres > Anna Holveck] > Biographie Anna Holveck est née à Toulouse en 1993. Artiste plasticienne, compositrice, chanteuse et interprète, elle a étudié́ cinq ans à l’Ecole Nationale des Beaux Arts de Lyon. En parallèle, elle a suivi la classe de composition électro-acoustique de l’Ecole Nationale de Musique de Villeurbanne. Elle s’est également formée au chant et s'est confrontée à l’expérience du corps théâtral, à travers différents stages et workshops. Artiste interdisciplinaire, elle tisse seule et dans une approche de travail collectif des liens entre l’expérience du son, de la voix, de la vidéo, de la performance et de la composition. En confrontant ces pratiques à l’environnement, au contexte, elle s’interroge sur les façons dont la nature de l’espace influence la “morphologie” du son, répond à la composition et entre en résonance avec les corps... Actuellement à̀ Paris, elle prolonge sa recherche plastique et théorique. Elle travaille sur un projet de voyage, entamé il y a deux ans en Géorgie. Elle cherche à entrer en lien avec des cultures qui entretiennent des pratiques artistiques traditionnelles, à découvrir des musiques et des chants qui s’adressent à l’espace et au vivant.

[Cinéma > Séances Spéciales - Les Rencontres > Erik Bullot] >> Programme du mardi 27 mars à 21h > Fugue géographique, 2013, 4’ Tourné dans une chapelle transformée en studio, ce film propose une interprétation rythmique et visuelle de la pièce musicale “Geographical Fugue” d'Ernst Toch. > Glossolalie, 2005, 26’ Ce film inventorie les écarts de langage. Parler à l’envers, écouter les radios du monde, converser dans des idiomes différents, écrire un message chiffré, signer, calligraphier, chanter en espéranto, prier en langues, parler des langues imaginaires sont quelques-unes des actions de cette curieuse encyclopédie. > Tongue Twisters, 2011, 11’ « Un chasseur sait-il chasser sans son chien de chasse ? » Un tongue twister est une phrase difficile à prononcer. Sous la forme d’un collage poétique, alternant paysages et portraits, ce film propose à différents modèles, américains pour la plupart, filmés dans un studio à Berkeley, de dire des tongue twisters dans leur langue maternelle ou seconde. > Nouveau Manuel de l’oiseleur, 2017, 12’ Dans les réserves d’un musée, plongées dans une nuit scintillante, intermittente, clignotante... Des jouets d’enfants, des sifflets de terre, des marionnettes à tiges, des plumes, apparaissent entre les mains d’appariteurs, parmi des pièges ou des cages, comme autant d’avatars de l’oiseau.

[Cinéma > Séances Spéciales - Les Rencontres > Erik Bullot] > Biographie Érik Bullot est né en 1963. Après ses études à l’École nationale supérieure de la photographie (Arles) et à l’IDHEC (Paris), il a enseigné le cinéma et la photographie dans différentes écoles d'art : Marseille, Le Fresnoy, Arles, Avignon. Il fut professeur invité à l'Université de New York à Buffalo (États-Unis) de 2009 à 2011 et artiste invité en 2013 par le Centro de Investigaciones Artísticas (CIA) à Buenos Aires (Argentine). Il a créé et dirigé le troisième cycle Document et art contemporain à l'École européenne supérieure de l'image (Angoulême-Poitiers, France) de 2010 à 2016. Actuellement, il enseigne le cinéma à l'École nationale supérieure d'art de Bourges (France). Il réalise des films à mi-chemin du film d'artiste, du documentaire et du cinéma expérimental. Ses films explorent les puissances poétiques et formelles du cinéma. Sa filmographie compte une trentaine de titres qui ont été présentés dans de nombreux festivals et musées, notamment le Jeu de Paume (Paris), le Centre Georges Pompidou (Paris), le Mucem (Marseille), le FIDMarseille, la Biennale de l’image en mouvement (Genève), le MAMCO (Genève), le CCCB (Barcelone), La Casa Encendida (Madrid), le MoMA (New York), le New Museum (New York), le Musée d'art moderne de Buenos Aires.