Description
L'association du Ndé Montréal a été créée en 2013. Son but est de regrouper les filles et fils du département du Ndé vivant au Canada .
Tell your friends
RECENT FACEBOOK POSTS
facebook.comTimeline Photos
La semaine de Bawock Feuganfa l`un des 14 villages du Ndé S.M. KOUAMEN. Roit de Bawock Feuganfa
Association Ndé Montréal
Soirée de Dégustation Ndé-Lice
Photos from Association Ndé Montréal's post
******** Une semaine une Histoire************ Titre: (COMMENT ON ENTRE AU FAMLA) COMMENT ON ENTRE AU FAMLA Dans les mystérieux arcanes du commerce des âmes au sein des tontines, des sacrifices et autres pratiques compliquées qui participent l’enrichissement. A La suite du énième Dans les mystérieux arcanes du commerce des âmes au sein des tontines, des sacrifices et autres pratiques compliquées qui participent l’enrichissement. A La suite du énième incendie du marché B de Bafoussam, une fois de plus, de nombreuses langues ont accusé les commerçants « Mbouda » dans les centres commerciaux du Cameroun, il ne passe de semaines sans qu’un commerçant ou un proche parent, dit-on décède des suites des tontines et autres affaires d’argent compliqué. Lors des journées citoyennes de propreté au marché Madagascar à Douala. Des gros reptiles et autres gris-gris sortis des comptoirs ont défrayé la chronique. Au marché Mboppi chacun à une épopée sur « chaque grands ». On dit que ce centre commercial est le summum de l’enrichissement par la sorcellerie. Des histoires des tontines, des sacrifices des l’humains et autre pratique compliquées qui participent à l’enrichissement foisonnent. Dans les milieux des affaires et des commerçants, il y en a des gens qui croient et témoignent par contre, d’autre pensent qu’il est souvent question des fortunes construites dans la discrétion. Mais, ces histoire sont tellement récurrentes qu’on a été tenté de pénétrer les arcanes du supposé commerce des âmes. Le commerce des âmes Le sujet nous a entrainés auprès des commerçants, des familles, des marabouts, et les hommes d’églises. Il ressort clairement qu’un nombre important de personnes croit à l’existence en Afrique et dans le reste du monde des organisations spécialisées dans la mise à mort et l’utilisation des corps (zombification) et aussi dans l’esclavage des âmes des trépassés dans l’au-delà sans oublier le trafic des reliques et des restes humains (crânes, os, bébé fumé) Ces personnes affirment mordicus qu’au Cameroun certaines sociétés sécrètes à but d’enrichissement matériels pratiquent ce qu’on nomme comme la zombification et l’esclavage de l’esprit des morts. Des pratiques qui provoquent des frissons et la panique. Elles provoquent une telle crainte que des esprits cartésiens seraient tentés de croire, hélas à leur existence. Une certaine unanimité se fait autour de ce que le famla qui compte désormais plusieurs mamelons est la mère de ces pratiques. Dans d’autres régions du pays, d’autres organisations similaires sont citées. Tel que le kong chez les bantous Le famla et les organisations assimilées. Selon un expert, les Bamilékés sont en majorité des commerçants. Le famla- man va donc faire mourir ses victimes pour utiliser leur sang (énergie vitale) pour faire de l’argent. Il ne faut pas oublier qu’en sorcellerie le sang (énergie vitale) est convertible en argent. Comment cela se passe ? Souvent le famla-man va utiliser un réseau de complicité sorcière dans l’entourage direct de la victime pour lui faire consommer un poison zombi qui va le tuer (en ce cas c’est son esprit qui va enrichir le maitre du famla en travaillant pour lui depuis l’au-delà). Il semblerait que cet au-delà puisse parfois être ou ressemblé à la terre car on a vu réapparaitre momentanément les gens décédés qui affirmaient travailler dans une autre ville et dans les manufactures, des champs ou même des usines. Dans le cas d’une plantation cultivée par les esclaves en esprit on peut entendre parler des ouvriers mais on ne les voit pas. Dans le cas de la zombification le poison du maitre famliste va donner au corps de la victime l’apparence de la mort. Puis le famlà –man viendra réveiller le soit disant mort pour l’envoyer travailler dans un endroit éloigné. A en croire cet expert, le famla et ses multiples blanches semblent être caractérisés par la notion d’enrichissement matériel et de commerce. Quelques astuces pour intégrer La majeure partie des personnes rencontrées déclarent connaitre des gens appartenant à ces organisations. Parmi celles qui avouent, bon nombre affirment avoir été entrainé à leur insu à ces pratiques. Leur histoire se ressemble toute. Toutes réclament l’anonymat afin de ne pas être stigmatisées par leur entourage. Toutefois, il est difficile d’arracher les confidences (sur leur bilan). Elles sont toutes horrifiées à l’idée de décrire « leurs actes ». Ce qu’on peut retenir, c’est que l’accès à ces cercles mystiques d’enrichissement se fait par adhésion volontaire, par cooptation ou par effet d’entrainement involontaire. Pour les deux premiers cas, le postulant cherche lui-même les voies et moyens pour accéder et assume pleinement des sacrifices nécessaires à son engagement. Pour les autres, au nombre des scenarii, il y en a qui semble d’une efficacité remarquable. La victime est généralement un homme ou une femme qui exerce dans le commerce et dont les activités ont de la peine à décoller. On lui fait savoir qu’il n’est pas logique que son comptoir soit vide alors qu’il ya des tontine d’entraide dans le marché. Lorsque le pisté demande le taux de participation, on ne lui donne jamais à l’avance. Il est invité à assister et à découvrir sur place la catégorie qui lui conviendrait. A son arrivée, il est l’objet de toutes les attentions et d’un accueil convivial. Pour ne pas lui faire peur, on lui rassure que c’est après quatre ou cinq tours de tontines qu’on pourrait lui accorder un prêt pour booster ses activités. La stratégie vise à mieux l’intégrer sans crainte. Il sera facile pour lui de croire que c’est sur la base de ces cotisations et son assiduité à d’autres activités de la tontine qu’il mérite d’important prêt. A l’échéance promise, il lui est demandé de préciser sa sollicitation. Il se trouve une bonne volonté pour proposer une somme supérieure à sa demande pour la réussite de son projet et la garantie de remboursement. L’argent lui est remis avec les modalités ordinaires de remboursement dans les tontines. Pendant qu’il croit que c’est aussi simple, un enchainement des événements fait qu’il peut facilement se retrouver dans l’impossibilité de rembourser dans les délais. Généralement on lui accorde des rallonges en argent et en durée de remboursement, ce qui lui permet d’acheter plus de marchandises. Il tourne, se hisse à un bon niveau et s’intègre à fond dans l’organisation. Toutefois, il est incapable de rembourser dans les délais. A chaque réunion organisée à un moment précis, un membre offre une chèvre ou un coq. (Aujourd’hui on mange la chèvre de tel ou le coq de tel, prochainement ce serait celle ou celui de…) Autour du nouvel arrivant, on lui demande de préparer un coq ou une chèvre. Il le fait. C’est alors qu’il apprend que par chèvre ou coq, c’est un frère, un enfant, une épouse, un époux, son père ou sa mère, bref un être cher. Là, il se fait déjà trop tard pour reculer. Il découvre que l’argent qu’il a reçu c’est l’argent de son coq ou sa chèvre. Les revers Nos sources indiquent que cela ne réussit toujours pas à tous les coups, il y a certains (des coqs et des chèvres qui sont blindés.) Impossible de les (livrer). Un autre parent aguerri à ces pratiques peut trouver la protection aux éventuels « produits » donc les « souder ». Alors là, on court le risque de devenir soi-même le coq ou la chèvre. Et cela devient régulier, très vite, une mort par accident ou de suite de très courte maladie est survenue. En dehors de la mort, il y a aussi d’autres revers. Les conséquences des conditionnalités pas toujours faciles à honorer. Par exemple, le mercredi, il ne doit pas dormir dans sa maison, partager l’argent vendu, entrer dans sa boutique par le dos, se déshabiller en public de temps en temps, faire l’amour avec un débile mental ou un parent etc. Des choses qui donnent froid au dos. Vrais ou faux, ça se parle, les boutiques qui brulent, la folie, etc. Le Président Bruno Sako
Photos from Association Ndé Montréal's post
************* Une semaine un conte************ La Hyène et le coq La hyène qui ne se nourrissait que de viande fini par goûter un jour de la volaille. Et depuis ce jour, elle prit la ferme décision de ne manger autre chose que de la volaille. Tous ses congénères la conseillèrent, mais tous les efforts pour la ramener à la raison se soldèrent par des échecs. Ainsi, la hyène tua beaucoup d’oiseaux de la brousse. Elle fini par faire disparaître l’espèce des oiseaux de la brousse. Un jour, elle parcouru toute la brousse et ne vit aucun oiseau. Elle se promena toute la journée mais ne vit rien du tout ; se promena même la nuit, mais toujours rien. Fatiguée, elle se réfugia sous l’ombre d’un grand arbre. Soudain, qu’est-ce qu’elle entend dans les feuillages au dessus de sa tête : des cris de chèvre.. ! Elle s’étonna en ces termes : "Dieu tout puissant, qui peut faire monter une chèvre sur un si grand arbre ?" Se rappelant sa promesse de ne manger que de la volaille, elle se détourna de cette réflexion et se mit à dormir. Quelques instants après, les mêmes cris reprennent de plus belle. Elle s’interrogea de nouveau : "Je sais que les chèvres grimpent les arbres, mais, des arbres de cette taille, il faut dire qu’il y a de quoi s’interroger. D’où peut venir cette chèvre mystérieuse ?" Les cris reprennent une troisième fois et perturbèrent la sieste de la hyène. Elle décida alors d’en savoir d’avantage. Elle jura que cet animal soit un fauve ou une volaille, elle le mangera. "J’avais juré de ne manger autre chose que de la volaille, mais puisque je suis seul ici et sans témoin, je vais manger cette chèvre et personne ne saura rien." Lorsqu’elle leva la tête, que vit-elle dans l’arbre : un gros coq aux ergots très longs. Elle s’étonna en se disant : "mais n’est-ce pas cet oiseau qui faisait des cris de chèvre ? D’où vient-il ?" Elle s’adressa alors au coq en ces termes : - Eh, toi volaille, viens ici que je te mange. - Je ne descend pas aujourd’hui, je ne descend pas demain. Elle repris encore : - J’ai fini de manger tous tes parents. - Je ne descend pas aujourd’hui, je ne descend pas demain. - J’ai fini de manger tous tes frères et sœurs. - Je ne descend pas aujourd’hui, je ne descend pas demain. - J’ai fini de manger tous tes amis. - Je ne descend pas aujourd’hui, je ne descend pas demain. - J’ai fini de manger tout tes voisins, tout tes congénères. - Je ne descend pas aujourd’hui, je ne descend pas demain. Devant cette attitude du coq la hyène piqua une vive colère et lança : "Je ne te comprend même pas toi, Je te dit que j’ai tout mangé chez toi. J’ai même mangé tout ton espoir." Dès qu’elle eut lancé cette phrase, le coq sauta a terre et vint se présenter devant la hyène en lui tenant ce langage : "Eh bien.. ! Tu as gagné, il ne te reste qu’à me manger moi même maintenant." Cette attitude troubla encore la hyène qui domina sa faim et demanda au coq le pourquoi de cette décision subite. Le coq lui dit : "Toi la hyène, certains n’ont pas de père, et pourtant ils vivent, n’est-ce pas. D’aucun n’ont pas de mère, ils vivent bien aussi. Il y’en a même qui n’ont ni parents, ni amis, mais ils s’en sortent. Mais quand on n’a plus d’espoir, il n’y a pas d’issu. Puisque tu as mangé tout mon espoir, il ne me reste plus rien. Tu peux donc me manger moi aussi." La hyène réfléchis, elle qui se promène dans cette brousse toutes les saisons, elle n’a jamais pensé fonder son espoir sur quelqu’un ou quelque chose. Il décida alors de faire du coq son espoir. Et c’est depuis ce jour qu’à l’approche du jour, le coq averti la hyène. Et c’est encore depuis ce jour que la hyène ne mange jamais de coq. Rendez vous le week-end prochain Le Président Bruno Sako
Photos from Association Ndé Montréal's post
Historique de la langue Medumba Le medumba est l'une des 11 langues bamilékées. La danse s'associe à la production d'œuvres d'art pour célébrer les facettes du festival Medumba. Les symboles sont encore visibles en plein centre-ville à Bangangté Le medumba est parlé surtout dans le département du Ndé, avec pour principales implantations Bangangté, Bakong, Bangoulap, Bahouoc, Bagnoun et Tonga. Il faut aussi dire qu'il est parlé dans la région du nord ouest avec les Bahouoc de Bali. Le medumba serait d'origine égyptienne et à la source du Bamiléké. Son nom serait issu de Medu MBa, une langue dérivée de Medu Neter, ancienne langue égyptienne, signifiant Langue divine. La population est issue de plusieurs vagues de migration venant de l'ancienne égypte. Non loin du bâtiment abritant la commune de Bangangté, des boukarous aux toits coniques se dressent çà et là. Ils rappellent à ceux qui n'y sont pas habitués que le lieu accueille une manifestation d'envergure. Site rayonnant L'endroit est le même à chaque édition. Les bambous ayant servi de matériaux de construction donnent une autre dimension au site. Bangangté, chef-lieu du département du Ndé, située à 40 kilomètres de Bafoussam, doit aussi son rayonnement à ces petites cases. Là où célèbre, tous les trois ans, le festival des arts et de la culture du coin : le Medumba. Son nom se confond à la langue vernaculaire, parlée dans les treize groupements qui constituent le département du Ndé, transformé en un label : Noblesse-Dignité-Elégance. Cela renvoit à la particularité des natifs connus pour leur galanterie et leur exigence en matière d'hygiène et d'assainissement. Promotion artistique Le Medumba est avant tout un art, un forum rassemblant les ressortissants du Ndé autour d'un même objectif, à savoir promouvoir et défendre les valeurs culturelles et artistiques. Il veut sensibiliser le peuple – voire la diaspora – sur la nécessité de valoriser le patrimoine pluridimensionnel du Ndé en mettant côte à côte le savoir-faire des treize groupements. On s'en souvient pour déployer tout le génie-créateur. Les artisans ne manquent pas à l'appel. Les griots peuvent alors se faire entendre, à partir des contes qu'ils multiplient à longueur de journée, sans répit. Et de nombreuses légendes sur les habitants de ce département. Les danses traditionnelles sortent de leur cachot, pour donner plus de son et de couleur à une rencontre sacrée. Les populations se sentent concernées, elles qui abandonnent l'essentiel de leurs activités afin de se consacrer au Medumba. Le show dure presque une semaine. Le coordinateur du Medumba, Marcel Niat Njifenji, ex-vice Premier ministre au Cameroun et ancien directeur de la Sonel (société chargée de la distribution de l'énergie électrique au Cameroun), tient des paroles de sage aux jeunes. Il faut les conscientiser au moment où la jeune génération a tendance à minimiser la culture traditionnelle. Le langage est franc face à la pandémie du Sida qui décime des vies. Le maire de Bangangté, Célestine Ketcha Courtès, saisit généralement l'opportunité pour vanter les mérites de la gente féminine, elle qui a su participer à l'épanouissement des populations, en imaginant des outils indiqués. Le tout contribue à démystifier le Medumba pour l'ouvrir au monde moderne. On en profite pour revisiter l'histoire. Le talent des orateurs est tel qu'on veut tout savoir, tout emmagasiner. L'heure n'est plus à la simple affirmation de la trilogie Noblesse-Dignité-Elégance puisque qu'il faut passer de la parole à l'acte. Les chefs-d'œuvre se succèdent. Les promoteurs sont aussi bien des hommes que des femmes. Le Medumba joue sa partition. Nouvelle orientation Dans tous les villages, le Medumba donne lieu à des échanges d'expériences. Il n'est plus seulement un enseignement, comme le faisaient les missionnaires dans des écoles primaires protestantes. Le Medumba est devenu l'expression des valeurs, incarnant les faits et les gestes. La nouvelle orientation a d'ailleurs poussé les organisateurs, en 1995, à mettre sur pied l'association Kum Ntsi Medumba, au lendemain de la dédicace d'une bible traduite en langue medumba. Le Kum Ntsi Medumba devait donner plus de visibilité à une culture qui tardait à s'affirmer. Et lorsque le déclic est survenu, les festivaliers se faisaient remarquer par leurs attributs : des trônes parés d'ivoire, des sculptures en bois, des tableaux d'art retraçant des scènes de chasse. Bref, des objets sortis des répertoires.
Association Ndé Montréal
http://www.communedebangangte.net/
Taro Sauce jaune (Cameroun)
https://www.youtube.com/watch?v=V3xmCoPeJn4
Photos from Association Ndé Montréal's post
********* Une semaine Une recette********* Découverte des Mets du Ndé LeTaro à la sauce jaune Le taro à la sauce jaune est un plat bamiléké issu du nord-ouest du Cameroun. Il se compose de taro pilé jusqu'à obtenir une pâte grisâtre, ainsi que d'une sauce jaune à base d'huile de palme, de champignons, de viande et d'épices. Ce plat est ensuite dégusté avec les doigts1, La recette du Taro sauce jaune Préparation : 45 minutes Cuisson: 2h15m Cuisine du Cameroun Une recette des Editions2015 A déguster avec 1 ou 2 doigts Ingrédients 2 kg de taro 1 kg de Tripes de boeuf 190 grammes d'huile de palme 16 grammes de Sel gemme 1 sachet de condiments pour sauce jaune 1l d'eau tiède Sel 4 Cubes Maggi 1 piment Préparation Faire cuire le taro en robe des champs dans une casserole pendant environ 2h. Éplucher les taros et les piler pendant qu'ils sont encore chauds. S'assurer qu'il n'y a plus de grumeaux en les écrasant, la pâte doit être lisse. Humecter légèrement la pâte si vous la trouvez un peu dure, une fois la consistance voulue obtenue, réserver. Faire cuire les tripes avec du sel pendant 1h environ et réserver. Délayer les condiments pour sauce jaune dans un récipient et réserver. Défiger l'huile de palme en chauffant légèrement, puis mettre le morceau de sel gemme dans l'huile de palme et y verser une moitié de l'eau tiède. Mélanger. A l'aide d'un bol, une fois que l'émulsion est stabilisée, ôter le restant de sel gemme Émietter les 4 cubes dans la préparation de condiments, saler et mélanger. Incorporer les condiments dans la sauce jaune puis les tripes, rectifier l'assaisonnement, ajouter le piment entier. C'est prêt. Servez chaud, bon appétit ! Le Président Bruno Sako
le kondrè - Ragoût de viande et plantains (Cameroun)
https://www.youtube.com/watch?v=7blKIL8z7vw
BONNE FÊTE DE LA JEUNESSE À TOUTE LA COMMUNAUTÉ CAMEROUNAISE ET À TOUS LES NDÉENS
Back to land
NDÉ HIT PARADE DU MERCREDI: LA SÉRIE DES DÉCOUVERTES ET MÉLODIES NOSTALGIQUES SE POURSUIT AVEC JUSTIN TCHATCHOUA
Quiz
