#operationbolderiz #lvd #ecole #actionsinternationales #uneurounrepas Aujourd'hui, demain et mercredi, la team Actions Internationales sera à l'école du Sacré Coeur à Caen. Par binôme, ils vont présenter auprès des élèves les actions de l'asso et s'attarderont sur les missions au Sénégal afin de sensibiliser sur la difficulté d'accès à l'eau et la faim dans le monde. 💡En quoi consiste l'opération "Bol de Riz" ?💡 Elle est déjà connue dans certains établissements en France. Il s'agit d'une manière de sensibiliser les enfants sur ce qui se passe dans le monde mais, pas que ! Elle permet aussi de collecter des fonds. Les élèves ayant été touchés par la présentation s'inscrivent pour y participer. Une journée est déterminée par l'établissement : Ce jour-là, les élèves mangent uniquement un bol de riz (parfois accompagné d'un fruit) afin d'être solidaires des pays où la population ne mange pas à sa faim. Un bol de riz est parfois le seul repas de la journée (comme à Diakene Woloff) et est consommé dans beaucoup de pays. La différence de coût entre le plat proposé à la cantine et le seul bol de riz est ensuite reversée à l'association. Il s'agit là d'une première pour nous, première d'une longue série espérons-le ! Pour soutenir nos actions : www.lavoiedifficile.com

#LVD #DONS LVD vous remercie pour votre grande générosité concernant les dons. Malheureusement, en raison de l'importance de vos donations et par souci logistique, nous ne pourrons plus accepter les dons de vêtements, de vaisselle ou de linge de maison. Les seuls besoins actuels sont des baskets pour homme (taille 42 et plus). Nous faisons notre maximum afin de pouvoir à nouveau recevoir vos dons. Merci

🇸🇳 Allons O'Sénégal 🇸🇳 Fin de la mission. Chaque bénévole est rentré chez lui et reprend tranquillement son rythme. Pour illustrer la fin de ce voyage, nous vous laissons avec le témoignage d'un de nos bénévoles qui résume si bien cette magnifique parenthèse. "Nous sommes partis il y a maintenant quinze jours pour la Casamance. Certains sont déjà rentrés alors que d'autres vivent leurs derniers instants en téranga. Il est temps pour moi de vous donner mon ressenti sur cette aventure collective. Il y a encore trois mois de cela aucun d'entre nous pouvait imaginer qu'il partagerait ses repas et une partie de soi dans le village de Diaken Ouoloff. Mais la force d'un groupe, les interactions, la volonté de se dépasser pour l'autre, l'amour de soi par le bien-être de l'autre nous a amené à récolter pas loin de 20.000€ en moins de trois mois. Le voyage c'est alors organisé, la cohésion et l'entraide a grandement facilité les préparatifs, nos craintes ce sont dissipées avec une aisance dépassant l'entendement, chaque barrière fût balayée, il ne s'agit pas de facilité mais de la force insoupçonnée du don et du contre don. Les réunions ce sont multipliées, les potentialités actées. Ses fruits nous ont portés au seuil du village de Diaken Ouloff, l'accueil fût alors indescriptible et seul les acteurs présents peuvent accompagner ses mots de leurs images. Nous avions fixés de nombreux objectifs, qui furent réalisés en quelques jours, nous poussant même à nous demander si nous pouvions prétendre à effectuer un voyage humanitaire. De cela, je me suis longuement questionné, je me suis vertigineusement remis en question sur nos réelles intentions, jusqu'à poser ce qu'était un voyage humanitaire. Définition Larousse, humanitaire : Qui s'intéresse au bien de l'humanité, qui cherche à améliorer la condition de l'homme : Une mesure humanitaire. Organisations humanitaires. Le voyage humanitaire est bien souvent défini comme le fait de donner des biens, de distribuer des cahiers, de construire de ses propres mains une école... mais nous, nous avons une approche plus humble, pensant que nous ne savons pas, que nous devons écouter l'autre, écouter ses besoins et tenter modestement à notre échelle de l'aider dans cette accomplissement, car notre intention première n'est pas de nous nourrir de ce voyage mais de créer une concordance entre nos moyens et leurs besoins. De cela, nous avons appris qu'un voyage humanitaire était de trouver le juste équilibre entre se nourrir soi et nourrir l'autre. Attesté, par des instants de pures fraternité comme les repas ou l'alchimie lors de la création du jardin, alors dans ses instants nous ne pouvions différencier l'aidant de l'aidé, l'élève du maître. Une fois nos objectifs atteints nous pensions avoir fait ce que nous pouvions et s'accorder ce repos bien mérité, mais notre contribution était au delà des cahiers et des biens matériels. Malgré nos différents horizons, culturelles, cultuelles, générationnelles et sociales nous avons tous naturellement accepté de partager le bien le plus difficiles à confier, notre sincérité, notre sensibilité, notre amour pour l'autre, notre cœur. Il est le bien le plus difficile à donner, car il s'agit d'une démarche indélébile et risquée. Alors que nous étions assis dans le four de chez la famille Diallo, aux alentours de 20 heures nous avons sans exception était submergés par l'exactitude de l'instant, quand chacun d'entre nous c'est confié sans crainte sur nos situations sentimentales. Preuve en fût le silence total dans le bus du retour pour le Falafu, puis exceptionnellement personne ne ressortit de sa chambre pour un thé, comme si chacun devait retrouver pied par manque d'habitude avec une telle sincérité. Alors certes nous avons rempli nos objectifs, alors certes nous avons profité, alors certes nous avons pu penser que nous étions en vacances parfois. Mais les larmes sénégalaise, marocaine, turque, polonaise, chrétienne, musulmane, française de ce vendredi soir ont cristallisé que cette semaine fût bien un voyage humanitaire, un voyage dans lequel chacun a pris sur soi pour l'autre, chacun a su fermer les yeux sur ses détails pour le vivre ensemble, c'est pour cela que je tiens sincèrement à tous vous remercier, de m'avoir offert certainement le plus beau de mes voyages, celui d'une rencontre unique. Merci à vous"

🇸🇳J8🇸🇳 Hier, la journée était à nouveau dédiée à l'école. Romain est allé choisir les plants et les graines à Ziguinchor pour le potager scolaire : Salades, oignons, poivrons, tomates, piments, choux pommés ou encore citronniers L'équipe et les villageois ont ensuite retourné la terre, créé des carrés par variété de légumes puis semé ! Ce potager sera ensuite entretenu par les villageois et les élèves. Les légumes récoltés seront utilisés pour la préparation des repas de la cantine qui aujourd'hui se résume essentiellement en du riz gras (riz cassé avec de l'huile) Une réunion a eu lieu avec le directeur de l’école pour en apprendre davantage sur le fonctionnement de l'école primaire. Il y a 7 enseignants pour 166 élèves répartis en 6 classes, du CI (Cours d'initiation) au CM2 auxquelles s'ajoutent les 2 classes de maternelle. Les cours de l'école primaire ont lieu de 8h à 13h puis de 15h à 17h, l'après midi étant essentiellement consacrée aux exercices et cas pratiques. Les élèves de l'école maternelle viennent uniquement le matin. Les fournitures scolaires et d'entretien de l'école sont gérés par le service d'inspection de l'académie auxquelles la direction formule des demandes en cas de besoin. Ils ont un budget de 372 000 francs CFA (~580€) pour les enfants en difficulté. Un programme annuel est donc mis en place pour ces élèves. Chaque enseignant a également une responsabilité annexe à l'enseignement : cantine, pédagogie, potager, relation avec l'Association des Parents d'Elèves... La journée s'est terminée par la distribution de jouets aux enfants, jouets qui resteront dans l'école et qui seront utilisés lors les récréations.

🇸🇳 J7 🇸🇳 Réveil à 7h du matin, 15 minutes de trajet en minibus puis 30 minutes de pirogue pour nous rendre sur l'île d'Ourong où 3 puits ont été construits depuis 2015. La particularité de cette île est que l'eau y est tellement salée que les anciens puits sont inutilisables. L'eau, d'ailleurs, n'y est pas claire comme vous le montre la photo de cette bouteille. L'eau a été puisée sous nos yeux dans ce puits sans protection. Les villageois continuent toutefois à l'utiliser pour le lavage du linge et le nettoyage de leur maison. Les 3 puits LVD permettent à 60 maisons soit environ 800 personnes de boire une eau saine et potable et d'abreuvrer leur bétail et non, cette eau impure à la consommation et pleine de bactéries . Sans VOUS, cette population ne serait pas soulagée ! Continuez à nous soutenir en faisant un don : https://www.helloasso.com/associations/la-voie-difficile/collectes/allons-o-senegal-1

🇸🇳 J6 🇸🇳 #allonsosénégal #lvd #osenegal Ce matin, visite de la maternité de Diakene Woloff suivie d'une rencontre avec le conseil des femmes du village. La veille, une naissance a eu lieu. Kawtar, l'une de nos bénévoles, étudiante en pharmacie a eu l'honneur d'assister à l'accouchement qui s'est déroulé sans grande difficulté. Nous avons donc fait la rencontre de la petite fille qui sera nommée Kawtar lors de son baptême dans 7 jours. Le conseil des femmes en a profité pour nous parler de leurs priorités. Renouvellement du matériel de la salle d'accouchement qui a plus de 30 ans, matériel dans un état vétuste Remplacement des lits et matelas qui sont usés et qui ne tiennent qu'avec des bâtons Changement de la batterie de secours à panneau solaire qui permet d'alimenter toute la case Santé et la Maternité Voici donc un nouveau projet auquel la team LVD devra réfléchir dans les prochains mois.

🇸🇳J5🇸🇳 Plusieurs fois par an, les enfants nettoient le village en ramassant les déchets. Hier après-midi, la team LVD et O'Senegal accompagnée des enfants de l'école maternelle et primaire de Diakène Woloff l'ont également fait. Chaque bénévole des 2 associations a constitué son équipe et a ramassé les déchets d'une zone du village. Une cinquantaine de sacs a été remplie puis brûlé ! Ces après midi Nettoyage ont été mises en place par les enseignants dans le cadre des cours d'éducation civique et de développement durable.