Foresterie 101
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Information forestière,technique de sylviculture artisanal,sylviculture étant l'art de cultiver la forêt,"sylvi étant le terme latin pour désigner la forêt
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facebook.comDe bien drainer le sol améliora de beaucoup la variété des arbres qu’on pourra retrouver dans un boisé,il nous faut rechercher l’implantation de plusieurs essences,et la santé de ceux présentes,j’ajoute de ne pas seulement se fier aux jeunes arbres,qui s’accomoderont de mauvaise conditions, ceux-ci s’installeront un peu partout sans nécessairement avoir une très grande longévité.Aussi un arbre isolé ne vous indiquera pas la nature où les propriétées d’un secteur.La superficie d’un secteur peu aussi grandement varié allant d’une petite surface quelques 100’,30 mètres carrés à quelques km. carrés.Comme mentionné il y a aussi l’eau de ruissellement en contact avec la roche alcaline ou acide,qui change la donne,en présence de roche ou minéraux alcalin ou acide,en surface ou en profondeur,l’eau de ruissellement,en contact avec celles-ci,contribuera à alcaliniser ou acidifier le sol.En terminant ne pas rechercher des arbres immenses car l’environnement ne le permettra pas nécessairement,plus un arbre est immense plus il est vieux donc sujet aux maladies et son dépérissement,sera aussi plus dangereux pour le travailleur ou le randonneur sans pour autant être plus payant car l’industrie,aujourd’hui préfère des diamètres de 10’’,25cm à 20’’,40cm à cause de l’automatisation de leurs machineries.En forêt un arbre de 20’’,40cm de diamètre et plus ,avec peu de croissance est plutôt en dépérissement, occupera le même espace que 2 ou 3 arbres de 10’’,25cm en plein développement.Arbres plus facile à abattrent et manipuler. Dans un boisé bien aménagé on y retrouvera plusieurs essences,on ne doit pas favoriser une seule ce qui avantagerait la propagation de maladies ou d’insectes ravageurs s’attaquant à celle-ci,un bon espacement des arbres rendra plus difficile le déplacement des insectes,espacement qui variera en fonction des essences et des plantes en sous bois recherchées,car tout est question de l’ensoleillement qui atteint le sol,trop voudra dire trop de plantes envahissantes tel que fougères,framboisiers sauvages, arbustes de toutes sortes,ou autres plantes envahissantes ayant un grand besoin d’ensoleillement,dont les saules.Trop peu,d’ensoleillement empêchera l’éclosion de toute regénération incluant ceux des arbres souhaités. À noter qu’on doit aussi favoriser,pour ne pas épuiser le sol,comme en agriculture on fait une rotation des cultures,on doit favoriser une rotation des essences présentes par l’implantation d’essences diverses allant de feuillus à résineux et vice versa.
En résumé pour améliorer un boisé. 1- Le rendre accessible par un réseau de sentiers,planifiés, utilisant le moins de surface possible,éviter la compaction du sol en utilisant une machinerie légère tirant aussi une charge légère pouvant circuler parmi les jeunes arbres de petites dimensions.On doit toujours avoir de jeunes arbres sous les plus gros comme relève et ne pas les endommager avec la machineries et techniques de travail.Nos sentiers,lorsque possible,longeant nos canaux de drainage,lors de l’excavation de ceux-ci,le matériel retiré servira à la construction des sentiers. 2- Espacer les arbres pour que ceux-ci ne se touche le moins possible,car les arbres qui se touche ou se frottent,du tronc où des branches,les stress,ce qui variera d’une espèce à l’autre,plus l’espèce tendra à être branchu,bouleaux,merisier,hêtre,résineux,plus on réduira l’espacement.Un frottement de branches,et réduction de luminosité aux branchages plus bas est nécessaire,lors de la croissance,40’,12 mètres et moins,ce qui favorise l’élagage naturel,mais passé cette hauteur leur développement et système immunitaire en sera réduit.Espacer les arbres permet à l’ensoleillement de pénétrer et atteindre le sous bois, ensoleillement nécessaire à l’éclosion de regénération car l’éclosion et la survie de celle-ci est tout une question de luminosité,une luminosité insuffisante empêche l’éclosion des semences,trop de luminosité favorise une densité trop grande de fougères,arbustes ou autres plantes envahissantes qui compétionneront,nos jeunes arbres, pour la luminosité et l’espace autant aérien que l’espace racinaire.Aussi plus les arbres sont espacés,combiné à un sol bien draîné,plus ils développeront leur système racinaire en superficie,20’25’,8 mètres et profondeur 10’15’,3 mètres pour une meilleure stabilité et permettre à ceux-ci d’atteindre et assimiler les nutriments du sol souvent éloignés de la souche.La luminosité nécessaire variera d’une espèce à l’autre.Les espèces pionnières,peupliers,bouleau gris,orme rouge,frêne noir,sapin,mélèze,cèdre,etc. toléreront et auront un plus grand besoin de luminosité,les essences nobles,les érables,frêne blanc,orme d’amérique,chênes,hêtres,etc. moins de luminosité plus d’ombrage. 3- Drainer le sol car les arbres sont comme les chameaux,préfèrent s’irriguer à l’occasion, que d’avoir leur sytème racinaire continuellement dans un sol détrempé,de plus dans un sol gorgé d’eau,le système racinaire se développera peu et moins bien,l’empèchera de bien nourrir et stabiliser l’arbre,bien ancrer celui-ci au sol,le rendant fragile au grands vents ou autres puissants effets climatiques.Il est peu probable de trop assécher notre boisé car un système racinaire pourra s’étendre sur une distance,20’ 25’,8 mètres,ou en profondeur,10’15’,3 mètres, et ce au bénéfice de l’arbre qui pourra s’approvisionner en éléments disponibles à une plus grande distance et profondeur de sa base,un système racinaire étendu ancrera plus solidement l’arbre contre les intempéries.Un système racinaire ne pourra s’étendre ni bien absorber les éléments dans un sol mal drainé.Un sol bien drainé facilitera les déplacements de la machinerie,exigeant que celles-ci soit moins robuste et dispendieuse,moins mise à l’épreuve,donc moins de bries,de dépenses.Le meilleur investissement dans un boisé est un drainage adéquat plutôt qu’en machineries,équipements dispendieuses à l’achats,assurances et entretiens souvent inutilisés sujets aux vandalismes,devant être assuré à grand frais et où on y perd en valeur marchande. Prévoir des étangs pour régulariser le débits d’eau des fossets,plus notre terrain aura de pente plus le courant des fossets sera grand et pourra occasionner de l’érosion,en prévoyant un écoulement sinueu et des étangs pour restreindre leurs débits empêchera les dommages.Ces étangs seront des pouponnières pour une faune et flore diversifié engendrant à leur tour une diversité,de faune et flore,au boisé. 4- Pour ce qui est du PH du sol ou son taux d’acidité,les arbres présents,vous indiquera son degré,de -7 très alcalin à 7 très acide,soit qu’il soit acide ou alcalin,les essences d’érables indiquera un sol alcalin qui pourra être amélioré par l’ajout de chaux ou de cendres qui sont des substances alcalines,ce qu’on reverra plus tard.Générallement les sols s’acidifient naturellement combiné à la pollution,naturellement ce sont les feux de forêts qui réduisent l’acidité,phénomène naturel causé par la foudre maintenant combattu à cause du peuplement des territoires,la cendre de bois étant alcaline,équivaut à de la chaux,la cendre de nos foyers et poêles à bois peuvent servir dans nos jardins,plate bandes voire gazons.Les cultivateurs,générallement,fertilisent le sol avec de la chaux,en forêt il n’y a pas vraiment d’équipements disponibles et financièrement abordables.Quelques contracteurs offrent le service,celui-ci onéreux,parfois subventionnable dans le cas d’érablières,s’informer auprès des autoritées en agriculture.Il y a aussi le ruissellement de l’eau,en surface ou en profondeur,en contact avec la roche alcaline qui abaissera le PH.Le ruissellement d’eau avec la roche aux propriétés acide aura l’effet contraire.Aussi considérer que le PH pourra être différent en surface que celui en profondeur,ce qui peu rendre le sol peu propice aux arbres âgés de fort diamètre au système racinaire plus profond. Pour ce qui est des sols acides on y retrouvera les résineux,hêtres ou frênes,tout les autres essences s’établiront entre ces extrêmes que sont l’érable à sucre,préférant les sols très alcalin,d’un coté,le frêne,hêtre les résineux préférant ou s’accommodant de sols plus acides.Pour ce qui est des caractéristiques,acidité ou non,bourgeons,feuilles,écorces se procurer une documentations en librairie ou via internet. Il y a aussi la composition du sol,soit glaiseux,gravel ou sablonneux,qui est un facteur à considérer,un expert sera nécessaire ou vous pouvez vous en tenir à la végétation présente comme indice,il sera plus facile de favoriser les essences qu’on retrouve naturellement dans un secteur donné que d’y implanter de nouvelles.Les feuillus recherche les sols riches donc argileux ou glaiseux,les connifères s’accomode de sol pauvres, légers donc sablonneux.Plutôt faire avec le sol présent,et les essences s’y implantant naturellement,que de le changé celui-ci et d’y implanter des essences exotiques qu’on ne retrouvent pas dans l’environment immédiat.Rien ne nous empêche de faire quelques essaies sans trop y mettre de temps et d’énergie.
Le jardinage forestier est similaire au jardinage de légumes soit de fournir un sol aéré,les racines ont besoin de respirer,un drainage adéquat, de l’espace au sol et aérien pour croitre et ou on y retrouve les minéraux et autres éléments nécessaires.Pour ce qui est d’amender le sol on devra vivre avec la structure,le PH et minéraux présents.Pour la fertilisation,vu les grandes surfaces et racines,il faudra sent tenir à imiter la nature soit laisser,au sol,le feuillage et tout déchets de coupe de 2’’,5cm,et moins,leur ratio écorce étant plus grand et leur ratio fibre ligneuse plus petit,tout ce qui est 2’’,5cm et plus doit être retirer car les gros morceaux,leur ratio écorce étant plus petit leur ratio fibre plus grand,contribuent à l’acidification du sol,pour s’en convaincre on a qu’à étendre du brin de scie au sol pour voir la végétation en souffrir.Ce sont les feuilles et l’écorce qui contiennent les éléments nécessaires à une bonne regénération des sols,l’écorce causant 90% de la pollution lors de la combustion de bois,ne pas les bruler mais plutôt mettrent au jardin ou au compost,plus petit sont les débris de coupe plus leur ratio écorce est grand.Bruler du bois libre d’écorce,est présentement impossible,à moins d’utiliser la forme granule libre d’écorce,une obligation dans certains pays d’europe.Pour ce qui est de l’espace aérien,la cime des arbres doivent être dégagé,comme mentionné le frottement entre eux,de leur feuillage et branches,nécessaire lors de leur croissance,0 à 40’,10 mètres,ce qui favorise l’élagage naturelle,une fois leur hauteur maximum atteint,50’ à 60’,20 mètres,tout frottements les stress,diminuant leur système immunitaire et leurs envoient le message de restreindre leur développement,aussi avec des arbres trop serré il n’y aura pas suffisamment de luminosité au sol ce qui y limitera l’éclosion de semences,l’éclosion de semences de plantes, incluant ceux des arbres,nécessaire pour assurer une relève mais aussi pour nourrir une faune diversifié également nécessaire.Avec un trop grand dégagement on aura l’effet contraire,c’est-à-dire trop de luminosité au sol favorisant une végétation compétitive envahissante tel que herbacés,fougères et autres plantes qui restreindront aussi l’éclosion et développement des semences d’arbres recherchés.Noter que chaque espèce,ou essence,a un besoin particulier de luminosité pour l’éclosion de leurs semences.Pour ce qui est d’amender le sol,on laisse comme mentionner les déchets de coupe bien découpé pour qu’ils se décomposent rapidement au contact avec le sol.La présence de tel ou tel essences sera aussi déterminé par le PH du sol,un sol alcalin favorisera entre autres les pins et érables,tandis qu’un sol acide favorisera entre autres les frênes,hêtres et la plupart des résineux.Modifier le PH,en appliquant de la chaux comme en agriculture,est onéreux,au Québec peut être ailleur,il existe de l’aide gouvernementale dans le cas d’érablières.Les sols ont tendances à s’acidifier ,surtout dû à la pollution industrielle,les feux de forêts,phénomène naturel causé par la foudre maintenant combattu à cause du territoire peuplé,produisant de la cendre,qui est alcaline,contribuent à réduire le PH du sol,ont pourra bruler nos résidus forestier ou billes de peu de valeur commerciale pour produire de la cendre qu’on pourra répandre en forêt.Un autre phénomène naturel est le ruissellement de l’eau,ce ruissellement en surface ou sous celle-ci,en contact avec de la roche alcaline,contribuera aussi à réduire le PH.Un ruissellement d’eau en contact avec de la roche aux propriétés acides aura l’effet contraire.
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Boisés abandonnés ou aménagés
Les adeptes du laissé faire ou laissé la nature suivre son cours,oui la nature suivra son cours mais arrivera au même résultat en beaucoup plus de temps,on sauve facilement,100,200 voire 500 ans en éduquant un boisé.De plus un boisé non entretenu produit très peu en quantité et qualité d’arbres par le fait même produit peu d’oxygène et absorbe peu de CO2 et d’eau car dans un boisé non entretenu,son développement se fera de facon anarchique,les arbres trop serrés un contre l’autre,le frottement de leur feuillage nécessaire lors de leur croissance favorisant leur élagage naturel mais leur hauteur maximum atteint,environ 60’ ou 20 mètres, le stress causé par ce frottement restreindra leur évolution,la partie aérienne le frottement de leur branchage leurs envoie le message de réduire leurs développement,voire l'arrêter,éventuellement leurs dépérissement,aussi la partie souterraine,leurs système racinaire,déficient,qui ne se développera pas,1-mauvaise assimilation des nutriments organiques et minéraux provenant du sol,2-mauvaise ancrage au sol donc fragiles aux intempéries car les arbres sont des êtres vivant qui on besoin d’un environnement propice à leur santé et développement.Différentes essences ne sont pas tous égaux face aux maladies,infections,généralement plus les essences sont intéressantes pour leurs matières ligneuses,comme matériaux,plus il seront fragiles aux maladies,infections.Les arbres ont chacun leur système immunitaire,c’est le rôle du sylviculteur de réunir les conditions pour optimiser ce système immunitaire de chacun et ce en imitant la nature comme le jardinier biologique imite la nature dans ses méthodes.Le sylviculteur ne soigne pas les arbres,individuellement,mais plutôt le boisé les contenant,leur environnement,il réunit les conditions favorisant la santé des arbres et la végétation qui la compose.
Ce n’est pas tout les sols qui peuvent supporter une très grande vieillesse,un sol peut être alcalin en surface et acide en profondeur ou vice versas,l’arbre dans un premier temps germera et se développera dans un sol en surface au PH lui convenant puis ses racines rejoignant les couches plus profondes au PH différent ne lui convenant,plutôt hostile à un développement additionnelle,l’entrainera vers un dépérissement.Pour la rentabilité,vaut mieux plusieurs petits diamètres qu’un gros, plusieurs petits diamètres occuperont le même espace et contiendront la même quantité de fibre,souvent meilleur, l’industrie préférant de petits diamètres,10’’,25cm à 20``50cm,convenant mieux à leur automatisation.Ceux-ci seront plus facile à abattre et manipulé,moins dangereux,chutes de grosses branches, pour les randonneurs et lors de travaux. Nos forêts,nord américaine, ont été déboisés de 3 à 4 fois depuis la colonisation il y a 300,400 ans,pour la matière première qu’elles contenaient ou pour faire place à l’agriculture.Les forêts,souvent d’anciens pâturages,leur sols compactés par les lourds animaux y ciculant,l’hiver venu avant l’avénement de bâtiments pour y loger le bétail et y engranger le foin pour les nourrir pendant la saison froide,les bovins étaient laissés en forêt pour l’hiver où ils se nourissaient de plantes en sous bois tout en y étant à l’abrie du vent,cette facon de faire a contribué à la compaction des sols dû à la circulation de ces lourds bovins.Les derniers déboisements,depuis les années 50 à aujourd’hui furent effectués avec de la machineries lourdes incluant tracteurs qui aussi a eu comme effets de compacter les sols .Avec tout cette compaction et déboisements successifs, aujourd’hui nos forêts et leurs sols sont générallement mal en point peu productives.
suite La sylviculture,cultiver la forêt,peut être le reboisement d’un secteur déboisé ou l’entretient d’un secteur boisé qui est à un stade plus où moins avancé de son développement,il est primordial de connaitre ce stade de développement avant de débuter tout travaux.Il y a deux grands stades,celui de « pionnier » où on retrouvera surtout des essences pionnières,de peu de valeur commerciale,la nature leurs a donnés le rôle de reboiser un secteur déboisé par un choc climatique tel que grands vents,feu ou par interventions humaines lors d’une récolte excessive ou par changement de vocation du territoire,de forêt à agricole et éventuellemet vice versas.Ces essences pionnières pouvant germer et tolérer un ensoleillement direct aux premiers stades de leurs développements,ceux-ci repeupleront un secteur fournissant un couvert forestier,de l’ombre,pour d’éventuels essences nobles,plus intéressantes,moins tolérantes à un ensoleillement excessif aux débuts de leur croissance.Le deuxième stade d’un boisé,plus mature,on y retrouvera des essences nobles,ceux-ci ayant éclos sous la protection d’un couvert forestier,fourni par les essences pionnières, les essences nobles ayant besoin d’ombrages pour éclorent et aux premier stade de leur croissance.Peu importe le stade il y aura toujours un besoin de nettoyage d’éclaircir,d’espacer les arbres pour permettre l’éclosion d’une relève,dans le cas du stade pionnier il est important de s’assurer de la venu ou l’éclosion d’essences nobles avant d’y effectuer des travaux d’éclaircies.On pourra aussi avoir besoin de drainage afin de favoriser l’émergence d’essences nobles,ceux-ci préférant les sols secs bien drainés évitant les sols gorgés d’eau,c’est la raison qu’on retrouve les belles forêts où il y a présence de pentes et sols permettant un bon drainage naturel,même si les essences nobles pourront éclore à l’occasion,en sol humide,ils ne pourront y croitre ou survivre à long terme.On peu être assuré que peut importe son stade de développement tout entretient est bienvenue afin d’éduquer, soit de diriger,guider un peuplement.Un peuplement,voire glossaire,est un ensemble d’arbres ayant des similitudes données soit par leurs essences où l’environment uniforme qu’on y retrouve.Comme une classe d’enfants sans éducateur,ils vont survivre et se développer,mais avec un éducateur ils se développeront mieux,en qualité et ce plus rapidement.Le sylviculteur recherche le développement d’un boisé pour qu’il soit productif en quantité et qualité d’arbres.Quantité,soit le plus d’arbres pour une surface donné,sans que ceux-ci se nuisent mutuellement,et qualité soit des arbres en santé,au système immunétaire fort et possédant le moins de defauts mécaniques,fourches,branchage excessif,double tronc,etc..Un arbre,comme tout ce qui est vivant,possède un système immunétaire le protégeant d’infections ou d’insectes nuisibles,lui permettant de croitre rapidement,libre de défauts comme la carie,pourriture,fendillements,champignons ou nœuds causés par les branches,plus un arbre s’affaibli plus il développera de branches.Un arbre avec le moins de branches est recherché,à moins qu’on produise de la sève,sirop,etc. car plus un arbre est branchu plus il sera résistant,au détriment d’arbres moins branchus.Plus l’arbre est branchu plus il produira de sève mais moins il sera intéressant pour le sciage ou même pour les papetières ou autres industries utilisant la matière ligneuse,car les nœuds seront rejeté dans le processus de fabrication de papier ou autres fibres,aussi plus on a de branches plus notre arbre est laborieux à abattre et débité ou faconné en pièces,aussi un arbre branchu aura,par sa semences,des descendants aussi branchus.On retrouve une abondance d’arbres branchus dans nos boisés car,les arbres branchus plus difficilles à abattre surtout à l’époque de l’utilisation exclusive d’outils manuels,étaient ignoré,ceux-ci se sont reproduit entre eux et on surpeuplé nos boisés. Aussi on ne doit pas recherché une trop grande croissance en diamètre car plus un arbre est gros plus il est vieux et comme nous,plus ses chances d’être malade et dépérir.
aménager ou non 1 Foresterie 101
Aménager un boisé contribue à l'amélioration de l'environment.Un boisé aménagé purifie davantage l'air et l'eau
portrait de l'industrie forestière au Québec
Premièrement,qu’elles métiers retrouvent on en foresterie. 1. L’ingénieur forestier,avec un niveau universitaire,aura beaucoup de connaissances académiques,mais peu ou pas d’expériences manuels,pour exécuter des travaux,il devra déléguer ces tâches.L’équivalent de l’avocat dans le système judiciaire. 2. Le technicien forestier,de niveau collégiale,aura aussi beaucoup de connaissances académiques,sa formation utile pour prendre des mesures à transmettre à l’ingénieurs pour ses prises de décisions.Mais encore,peu ou pas d’expériences pour exécuter les travaux,il devra aussi déléguer ces tâches.L’équivalent du notaire. 3. L’ouvrier sylvicole,bûcheron,reboiseur,élagueur,débroussailleur,contracteur ou opérateur de machinerie.Avec une plus grande utilisation de diverses machineries,le métier d’opérateur de machineries évolue.Beaucoup d’expériences manuels mais possédant peu ou pas de formations académiques ou d’expériences terrains question sylviculture ou bien cultiver la forêt,il pourra effectuer les travaux mais devra être superviser par un ingénieur ou/et technicien. 4. Le sylviculteur, « sylvi » = forêt en latin,métier reconnu en europe,mais peu connu en amérique du nord même s’il existe de la formation,avec une formation académique de base,qu’il combinera à de l’expérience terrain ex.abattage,reboisement,élaguage,débroussaillement ou autres pour devenir l’expert en exécution de travaux,ayant besoin de peu ou pas de supervision,plus autonome,ses services seront moins onéreux. 5. http://www.metiers-quebec.org/portraits/foresterie2.html#exploitation pour plus de détails.
suite La littérature existante provenant d’auteurs aux bagages académiques vise un lectorat restreint.Ce manuel,inspiré de l’ouvrage de Jean-Martin Fortier « Le jardinier-maraîcher » publié chez Écosociété ,a comme but de vulgariser,simplifier, rendre accessible voire agréable la compréhension et les tâches relier à la sylviculture soit le jardinage forestier pour des néophytes ayant le goût de s’y adonner comme loisirs sur leur propriété ou comme travail en offrant leurs services.Un boisé n’est plus rentable depuis plusieurs années,nos forêts sauf exceptions sont généralement jeunes,contenant peu d’arbres de qualités,ayant été récolté de 3 à 4 fois depuis la colonisation pour faire place à l’agriculture ou pour en retirer de la matière première,le diamètre moyen d’un arbre à la fin du siècle dernier,et qui n’a pas beaucoup changé,était de 8’’ ou de 20cm.Depuis les années 70 le prix des propriétés en hausse constante,dû à la spéculation,acheté comme endroit de villégiature ou comme investissement foncier,le nombre d’acheteurs potentiels excédera toujours le nombre de propriétés pouvant être acquis,surtout près des grands centres et ceux ayant droit de construction,comme résultats,le bois acheminé aux industries parcoure de grande distance,résultant en des émissions de C02 qu’ont pourrais éviter par une foresterie locale et durable.L’ entretient d’un boisé doit être vu,aujourd’hui, comme un loisir ou sport tel que la chasse, la pêche,cyclisme ou la course à pieds pour garder la forme ,le maniement de la scie et les travaux d’aménagements forestiers en général,mets à contribution toutes les parties du corps,tel que la natation, d’après des kinésiologues.Rien ne sert d’être propriétaire avec les inconvénients d’investissements et taxes municipales qui seront de plus en plus élevés,la ruralité attirant les gens à l’aises voulant fuir les zones urbaines.Plutôt devenir un emploi intéressant en offrant ses services,recherché,dans son entourage ou offrir son boisé en aménagement ,augmentant sa valeur tout en créant des emplois, améliorant son environnement visuel et contribuer à réduire le taux de CO2 de l’atmosphère et y accroitre le taux d’oxygène,car oui les arbres comme toute plantes sont de formidables filtres naturels pour l’atmosphère en y injectant de l’oxygène tout en absorbant le CO2,cause majeur des changements climatiques,en le transformant en matière ligneuse,bois,par le processus de photosynthèse au niveau du feuillage,qu’on pourra faconner en habitations,meubles,etc. ou pour en retirer de l’énergie renouvlable pour le chauffage ou production d’électricité,que le bois se décompose en forêt ou qu’on le brule pour en retirer de l’énergie le même C02 est dégagé,lorsque brulé il y a aussi émission de particules fines qui éventuellement retombent au sol par gravité et fertilisant celui-ci.On peu réduire cette source de pollution en utilisant un bois au taux d`humidité adéquat,20%,voire en annexe bois de chauffage.Car oui le bois est une source d’énergie renouvlable provenant de l’énergie solaire qui par la photosynthèse transforme celle-ci en matière ligneuse.Dans un boisé BIEN aménager,si on y retire un arbre un autre le remplacera aussitôt.Moins connu nos forêts sont aussi de grand filtreurs d’eau,un arbre mature filtre jusqu’à 50 gallons,200 litres d’eau par jour,l’eau souillé tombant en pluie est absorbé,filtré et se révapore dans l’atmosphère pour retomber en pluie propre,filtré, dans nos lacs et rivières.Il y a aussi le processus de fixation au niveau des racines des minéraux,azote,phosphore,potasse qui peuvent se retrouver en excès dans le sol.Pas besoin de posséder ou même d’aménager une grande surface forestière,un boisé peu être une petite surface derrière la maison ou plusieurs k.m. carré,40 acres demandera une année complète de travail,d’un homme,pour une intervention de base,qui demandera des interventions subséquentes chaque année et aura un rendement d’environ 100 cordes/an de bois de chauffage,environ 100 mètres cubes de matières ligneuses ou 18,000 pieds planches en bois d’oeuvre. Dans les secteurs ruraux les industries ont besoin de matière première,à bas prix, les régions on besoin de créer des emploies,la société a besoin de combler ses besoins courants de la vie à partir de matériaux biodégradables,nos forêts doivent y contribuer. Un boisé à l’abandon devient rapidement un sanctuaire pour insectes de toute sortes,ceux-ci trop nombreux et vecteurs d’infections,s’attaqueront non seulement aux randonneurs mais aussi aux arbres et la faune.On y retrouvera des moustiques,tel que maringouins et de leurs cousins,les mouches noires, les taons, les frappe-à-bord, les mouches à cheval, les mouches à orignal, les mouches à chevreuil, les brûlots etc.Maintenant avec les changements climatiques des moustiques exotiques porteurs de maladies graves apparaissent,ceux-ci préférant les zones périurbaines plus sujets aux déchets laissés par les randonneurs,un boisé aménagé bien drainé ou le vent y circulera n’est pas propice aux insectes.De plus un boisé non entretenu absorbe moins de CO2,d’eau et produira moins d’oxygène car il y aura moins de croissance dû aux arbres trop serré par un manque d’espacements de prélèvements régulier,soit 20 à 30% au 2 à 3 ans.Lorsque non aménagé les seuls arbres prélevés le sont par dépérissement,mortalité propageant infections et maladies aux arbres environnants.
Introduction,Foresterie 101 Sommaire (suite) Concernant l’aménagement forestier il faut accentuer le virage d’une culture de prédation de nos boisés à celle de production,cultiver celle-ci plutôt que seulement y prélever nos besoins.Un fosset énorme sépare présentement ceux qui sont convaincu de l’importance du laisser faire de la nature et ceux fidèle à l’aménagement intensif,industriel, de l’aménagement ou récolte,bien souvent,en fonction de la machinerie et non l’inverse,soit de la machinerie en fonction de l’aménagement souhaité,dans les deux cas ont obtiendra les mêmes résultats,par processus naturel ou par aménagement industriel,mais il faudra allouer plus de temps,de 500 à 1,000 ans,par voie naturel le temps fera son œuvre,beaucoup de temps,tandis que l’aménagement industriel perturbent les écosystèmes ralentissant leurs renouvellements.Dans les deux cas nos besoins excéderont la regénération naturelle et réduira la capacité d’un boisé de jouer son rôle de purificateur d’air,d’eau ainsi que de réduire sa capacité de produire de la matière ligneuse de qualité entrant dans la fabrication d’objets usuels de la vie tout en devenant des capteurs de C02 à long terme et créant de l’emploie dans sa transformation. Comme en agriculture il existe les méthodes biologiques,plus douces,moins invasive et dommageable pour l’environment,voire « Le jardinier-maraîcher » de l’auteur Jean-Martin Fortier et sous google"Ferme quatre temps",en forêt il existe aussi des possibilités intermédiaires peu connu,pour de l’aménagement forestier durable permettant de récolter moins,à la fois,mais continuellement. La foresterie étant générallement associé au métier de bûcheron,métier consistant pricipalement à la fonction d’abattage,très peu de ceux-ci s’intéresseront à une vision globale du milieu forestier,le bûcheron relégué à un rôle d’exécutant de tâches routinières avec seulement très peu de prises de décisions ou intérêts qui le rendrait responsable sur le long terme.Celui-ci devant être surveillé de près ou de loin par des superviseurs,possédant eux les connaissances et intérêts pour les décisions à long terme,plus d’intervenants augmente les coûts des travaux.La foresterie devrait maintenant plutôt être associé au métier de sylviculteur,sylvi = forêt en latin,sylviculteur étant celui qui cultivera la forêt.Comme l’agriculteur,d’aujourd’hui,jouira d’une certaine indépendance,propriétaire ou non,cultivera une terre agricole,y prenant diverses prise de décisions à partir d’observations et de conseils extérieur pour planifier et exécuter divers travaux dans le but d’améliorer le rendement en quantités et qualités,ce cadre de travail rendant le métier intéressant et valorisant,ce que le travailleur moderne recherche.Le sylviculteur,propriétaire ou non,fera de même avec un territoire forestier,petit ou grand.
Introduction,Foresterie 101 Sommaire Dr François Reeves « C’est la première fois que l’on expose de façon aussi extensive et claire que la santé cardiovasculaire dépend de la qualité environnementale », a commenté l’écologiste David Suzuki après avoir lu le livre du Dr. Francois Reeves. La dimension environnementale des maladies cardiovasculaires est largement méconnue des spécialistes et de la population. Pourtant, près de 500 études scientifiques récentes mettent en évidence les multiples liens entre environnement, biodiversité et maladie cardiovasculaire. Dans ce livre accessible à tous, le cardiologue François Reeves pose un regard novateur et intégré sur ce sujet. Il apporte un éclairage nouveau à de nombreuses interrogations. Entre autres : Pourquoi l’Amérique du Nord a-t-elle vécu une explosion de maladie cardiovasculaire au milieu du XXe siècle ? Pourquoi les Russes ont-ils un taux de mortalité cardiaque dix fois supérieur à celui des Français ? Pourquoi la Chine, dont les habitants ont été jusqu’à maintenant protégés de la maladie vasculaire, aborde-t-elle le XXIe siècle avec une violente montée d’infarctus ? Pourquoi y a-t-il plus de mortalité cardiovasculaire dans les centres-villes ? Pourquoi y a-t-il plus de crises cardiaques lors d’épisodes de smog ? Pourquoi le fait de vivre en milieu vert réduit-il de moitié la différence de mortalité cardiaque entre pauvres et riches ? Toutes ces questions et bien d’autres sont discutées et analysées dans Planète Cœur, un livre innovateur qui deviendra vite incontournable. Les forêts américaines absorbent pour 17 millions de tonnes de polluants atmosphériques par année,autant au Canada.Les forêts sont nos principaux filtres atmosphériques,l’air que l’ont respire à tous les jours. Nous avons le devoir de préserver la forêt pour la transmettre en héritage à ceux et celles qui viendront après nous, écrit Léonard Otis auteur de « Une forêt pour vivre »,fervent producteur forestier de la gaspésie,dans les années 60,70,voir Google. Trop peu de Québécois connaissent Léonard Otis. L'hommage que Solidarité rurale vient de lui rendre lors de sa 15e conférence nationale est plus que mérité. Vert comme un if, Léonard Otis, à 84 ans,mai 2008,demeure un infatigable promoteur d'une forêt saine, mais aussi nourricière. Du fait que bien des organismes publics et privées ont intérêts à garder le public et les propriétaires ignorants des milieux forestiers.L’ouvrage suivant se veut un exercice de sensibilisation auprès du public en générale et ce sur les pratiques forestières dans les boisés privées et non sur les pratiques en territoire public,qui sont aussi déplorables mais un tout autre sujet.L’informations suivant se veut pratique plus que théorique.Premièrement l’aménagement forestier n’est pas une science exacte mais plutôt un art,un art qui demande une base de connaissances académiques.Mais aussi beaucoup d’observations et d’expériences pratiques.