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Samedi, le 3 juin 2017 Nous sommes aujourd'hui arrivés au terme de notre voyage 2017 à Madagascar. C'est avec un pincement au cœur que je rédige ce dernier récit de voyage. Nous avons eu beaucoup de bonheur à partager tous ces moments incroyables avec vous. Nous avions même l'impression parfois, que vous étiez à nos côtés. J'espère que le plaisir a été partagé, et que cela vous a fait un peu voyager. Nous avons encore beaucoup d'images et d'anecdotes à raconter. Nous le ferons dans le courant des mois qui vont suivre. Un merci tout particulier à Coco, notre guide principal, notre chauffeur, notre source infinie de précieuses informations, et désormais aussi notre ami. Madagascar, nous nous réjouissons déjà, l'année prochaine, de te revoir!
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Dernière journée avant notre retour sur Antananarivo. On a qu'un mot à dire: Incroyable 😳 Vendredi, le 2 juin 2017 Aujourd'hui, nous avons rendez-vous avec le bout du monde. Accompagnés de notre guide du jour, David, nous allons à la rencontre du pays des Zafimaniry, dont le premier des 56 villages reculés, est à 1h30 de marche du dernier village accessible en voiture 4x4, qui est Antoetra, et le village le plus éloigné est à 6 jours de marche. Nous nous rendons dans le village de Sakaivo, qui est à 3 heures de marche de Antroetra. La particularité de ces villages, est que les maisons sont construites exclusivement en bois, qu'il n'y a ni vis, ni clous (principe d'emboitage), et que les portes et les volets sont munis de dessins significatifs, sculptés dans le bois. Les habitants qui y vivent ne quittent jamais leur village, sauf pour aller en quête d'un mari ou d'une épouse, au marché de Antroetra, le mercredi. Ils vivent totalement en communauté. Les villages entre eux sont également très solidaires. Ils ont tous un chef du village, qui prend les décisions et qui conseille ses habitants. Dans 11, des 56 villages, ce sont des femmes qui ont le rôle de chef de village. Ils n'ont pas de médecin, mais une matrone (sage-femme) qui gère les naissances, et un devin guérisseur, qui connaît bien toutes les plantes et leurs vertus, et qui se charge de soigner les malades. La croyance et la force des esprits est très forte dans leur culture, nous en faisons l'expérience lorsque le chef du village procède à un rituel pour nous présenter aux "Anciens". Il nous demande de faire un vœu durant cette cérémonie, chose que nous faisons. À son retour parmi nous, nous devons également, chacun à son tour, nous présenter, et selon le rituel, boire une gorgée de rhum local. Nous nous exécutons à nouveau. Il nous souhaite la bienvenue dans son village et nous invite à visiter les lieux comme si nous étions chez nous. Explication des motifs: Toiles d'araignées empêchent le mal d'entrer dans les maison. C'est une protection. L'alvéole d'abeilles représente la vie communautaire, la solidarité. C'est une vie bien hiérarchisée. Les rayons de soleil représente le bonheur qui rentre dans la maison. L'encadrement de chaque dessin représente la corde de vie.
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Jeudi, le 1er juin 2017 Nous partons aujourd'hui à la découverte du parc national de Ranomafana, qui se trouve en plein coeur de la forêt tropicale humide. Accompagnés d'un guide local et d'un rabatteur (chargé de repérer en amont, les individus), nous nous engageons dans la jungle épaisse, en espérant pouvoir observer quelques spécimens de lémuriens. Les cris d'un rapace attirent notre attention. Cela ne sera pas de bonne aubaine pour notre observation, car il s'agit d'un prédateur pour les lémuriens, et ces derniers vont se mettent à l'abri, pour se protéger. Nous aurons tout de même la chance d'apercevoir 3 ou 4 espèces, sur les 7 espèces diurnes, du parc, durant les quelque 3 heures de randonnées dans l'humidité et la densité de la forêt. En fin de matinée, nous nous remettons en chemin à la découverte de nouveaux paysages grandioses avant d'arriver à Ambositra, ville réputée pour l'artisanat du bois. Ils ne sont autorisés à travailler que le bois des arbres arrachés lors des nombreux cyclones qui traversent leur pays.
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Mercredi, le 31 mai 2017 Nous quittons le centre d'accueil de Vozama, pour nous rendre directement à l'usine de fabrication des fours à pierre réfractaire de l'ADES. La directrice régionale de Tananarive, Naomy, a annoncé notre venue à la directrice régionale de Fianarantsoa, Cécile, qui nous a accueillis très chaleureusement. Nous avons eu droit à une visite détaillée et transparente de chacun des postes de travail de l'usine. À toutes nos questions, une réponse claire et complète était donnée. Ce qui nous a beaucoup plu, c'est l'engagement, la motivation, l'implication de la population malgache et le professionnalisme dont font preuve les équipes de l'ADES, que nous avons rencontrés. Nous les félicitons sincèrement pour cela! Nous reprenons la RN7, en changeant de cap, vers le nord, et partons à la découverte de l'unique exploitation et usine à thé, du pays. La théicole de Sidexam, est composée de 330 hectares de plantes de camélia, dont 100 hectares appartiennent à la population locale. J'ai fait une découverte aujourd'hui en apprenant que le thé noir et le thé vert provenaient de la même plante. C'est uniquement le processus de fabrication qui diffère, pour le thé vert, la fermentation est stoppée afin qu'il garde davantage d'enzymes.
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Votre contribution a permis également de réaliser cela. Mardi, le 30 mai 2017 Ce matin, nous déposons un carton d'habits, de livres et de jeux divers, auprès du centre d'accueil, qui se chargera de faire la distribution aux plus démunis, ultérieurement. On nous explique qu'il est préférable que les touristes ne distribuent pas eux-mêmes directement les habits ou autres dons, car pour les autochtones, une attente sera ensuite évidente à chaque passage de nouveaux touristes. Ensuite, l'animateur de Vozama nous accompagne et nous guide dans la région de Fianarantsoa, où nous nous rendons pour planter une partie des 2000 acacias (1800 plants ont déjà été mis en terre avant notre arrivée). Nous quittons la RN 7, et parcourons une piste pendant une vingtaine de minutes, pour arriver dans un village typique de la région. Nous nous rendons dans une classe préscolaire, initiée par Vozama, et faisons connaissance des jeunes enfants qui vont nous accompagner sur le lieu de plantation de nos arbres. Les quelques casquettes dont nous disposons encore sont remises à chacun d'entre eux. Des sourires et des rires en abondance raisonnent dans ce petit bâtiment exigu, qui est leur école. Nous prenons la route avec eux, à pied, pour rejoindre, en une 30ène de minutes, sur le site de reboisement, l'animateur, Coco, et les hommes qui font les trous, pour accueillir les jeunes plants. Sur le chemin, tout le monde veut nous donner la main, ce qui fait que l'on a parfois 3 ou 4 mains accrochées à chacune des nôtres. L'ascension se fait en rires et en chansons, nous prenons vraiment beaucoup de plaisir dans ce partage. Arrivés à destination, nous écoutons attentivement les instructions du pépiniériste, avant de nous mettre à la tâche. Nous les adultes, enlevons, à l'aide d'un cutter, le plastique qui renferme le jeune plant dans sa terre, et remettons aux enfants, le plant qu'il vont déposer dans le trou, recouvrir de terre et protéger à l'aide d'un peu de paille. Une fois ce travail terminé, tout le monde a bien mérité un bon dîner. Nous nous rendons sur un point de vue pour déguster les bons sandwichs, que nous a préparé la cuisinière du centre d'accueil, dont nous avons également prévu d'offrir à toutes les personnes présentes. Nous procédons à la distribution de sandwichs et de bouteilles d'eau. Après le repas, je suis invitée par les enfants à rejoindre le cercle qu'ils ont formé. Ils entonnent une chanson, et l'accompagne d'une gestuelle que je vais tenter d'imiter, et qui va bien faire rire les petits et les grands. Vient l'heure de nous quitter, mais avant cela, nous leur distribuons encore à tous un bonbon, qui ravira petits et grands.
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Antsirabé à Fianarantsoa Lundi, le 29 mai 2017 La distance à parcourir aujourd'hui est de 245km, que nous avalerons en quelque 6 heures, arrêts compris. Arrivés dans la partie sud, des hautes terres, nous traversons de nombreux villages typiques betsileo, qui veut dire peuple des invincibles. Ils sont reconnaissables au couleurs vives qu'ils portent. Pour les femmes, le petit chapeau rond, coloré et les cheveux tressés remontés en forme de donuts. Pour les hommes une grande couverture, posée sur l'épaule et coiffés d'un chapeau noir. On s'arrête en chemin découvrir la fabrication d'huile essentielle de géranium, dans une exploitation familiale, en bord de route, et avant l'entrée dans la ville de Fianarantsoa, nous observons de nombreuses briqueteries artisanales. Nous passons les deux nuits qui suivent dans le centre d'accueil Mandrosoa de Vozama, qui, en plus de gérer les pépinières, pratique le tourisme solidaire.
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Lac Itasy à Antsirabe Dimanche, le 28 mai 2017 Et nous voilà partis pour 160km de route, répartis sur 5 heures, dont 47km de piste, que l'on effectuera en 3 heures 😳 Nous traversons des collines de rizières en plateaux, et contemplons une palette impressionnante de nuances de verts qui défilent sous nos yeux. Nous nous arrêtons souvent au bord de la route, pour distribuer des bonbons aux enfants. Il arrive parfois que les enfants n'osent pas s'approcher de notre voiture, et ont peur. C'est certainement une très bonne chose, qu'ils nous craignent, car les enfants, surtout dans les campagnes, sont mis en garde des différents dangers auxquels ils sont confrontés, comme les enlèvements ou les empoisonnements. Bien au contraire des villes, où les enfants et adultes, mal habitués par certains touristes, n'hésitent pas à venir mendier. Il est impératif de ne jamais donner de l'argent. Cela ne leur rend pas service, et modifie leur comportement. Nous avons, pour notre part, pris le parti d'acheter quelques fabrications artisanales, pour les encourager, et les aider. Il est évident que l'on ne peut pas acheter à tout le monde, mais un choix s'impose, et notre contribution et juste celle que nous pouvons et nous voulons.
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Regardez à quoi vous avez contribué! Samedi, 27 mai 2017 Aujourd'hui, nous sommes retournés dans le village qui nous avait reçu si chaleureusement l'an dernier, et où nous avions pris toutes les photos qui ont composé notre calendrier 2017. Le bénéfice de la vente des calendriers, nous a permis d'acheter, et de leur offrir, en collaboration avec l'ONG suisse ADES, 27 fours améliorés, 3 fours solaires( qui seront livrés ultérieurement) et 1 parabole solaire. La livraison à pu se faire, par chance, aujourd'hui. Nous avons ainsi eu, le plaisir de rencontrer l'équipe ADES, de l'antenne de Tananarive, composée, entre autres, de Naomy, la directrice, et de Marguerite, chargée de l'instruction et de la sensibilisation des problèmes écologiques et environnementaux, auprès des enfants des villages équipés de leurs fours. Les interventions de ADES se font en 4 phases. Une première visite est destinée à la démonstration des différents fours, pour ensuite définir les besoins de chacun, et prendre les commandes auprès de la population. S'en suit la livraison, à laquelle nous participons aujourd'hui. A la remise de chacun des fours, une garantie de 3 ans est délivrée. Intervient ensuite la visite de Marguerite, dans les écoles du village, pour procéder à la sensibilisation, qui se fait en 4x 2 heures. Le 4ème passage de l'ADES est destiné à vérifier la bonne utilisation des fours, et à donner encore quelques explications. Nous avons été convaincu du travail important qui est fait sur le terrain ainsi que du professionnalisme de l'ADES, et sommes prêts à reconduire d'autres projets avec eux. Les villageois avaient l'air enchantés de cette nouveauté, et ont vite compris qu'une importante économie de bois en serait la conséquence. Ils nous ont remerciés et nous ont offert deux magnifiques paniers tissés. S'en est suivi, une distribution de bonbons, aux petits et aux grands, une séance photos, et une partie de foot, avec quelques ballons que nous avons achetés au marché de la dernière ville traversée. Nous avons aussi remis à Mana, qui est le porte-parole et bienfaiteur du village, les quelques calendriers qu'ils nous restaient, ainsi que plusieurs photos prises l'an dernier que nous avions fait imprimer. Quelle joie de les voir rigoler, et heureux de se reconnaître, et de pouvoir conserver leur portrait!
Un peu plus d'une année après notre première expédition à Madagascar, nous foulons à nouveau, la terre rouge de cette île magnifique. L'émotion est au rendez-vous, et la magie opère, une fois de plus. À chaque regard que nous croisons, un sourire sincère nous est offert. L'authenticité des malgaches ne fait aucun doute, et leur constante gentillesse, ne sont que des qualités, qui font, que l'on ne peut que les aimer. Nous sommes attristés de constater le niveau élevé de pauvreté. Ne sont-ils pas nés au bon endroit ? Non, peut-être, simplement que la véritable richesse n'est pas celle que nous possédons!
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Aujourd'hui c'était visites touristique, et distributions de casquettes au Geiser et ensuite aux chutes de la Lili. Très belle journée, accompagnés de notre cher guide Coco.