Photos from Ville de Montauban's post

[🚧 Incident de voirie | Rond-point des Tontons Flingueurs] Un trou s'est formé sur la chaussée au niveau du rond-point des Tontons Flingueurs, une déviation est mise en place. Cet incident n'a provoqué aucun dégât particulier, la zone est sécurisée et les équipes compétentes sont en cours d'intervention.

Photos from Ville de Montauban's post

[Mobilité : TM à Vélo, les nouveaux vélos en libre-service 🚲] A l'occasion de la Fête des sports qui se déroule ce week-end au Cours Foucault, MONTM a présenté son nouveau service de location de vélos en libre-service. 📱Grâce à l'application TM à vélo, il est possible de louer un vélo pour la période de son choix, il suffit de se rendre dans l'une des stations déjà disponible et de le débloquer directement grâce à son smartphone ! Plus d'infos 👉 montm.com/tm-velo

Le site web de votre ville a profité de l'été pour se refaire une beauté ! Bientôt totalement finalisé, il vous permettra de facilement accéder à l'information recherchée, d'effectuer vos démarches en ligne et de connaître toute l'actualité de la cité d'Ingres ! A très vite sur montauban.com !

Photos from Ville de Montauban's post

Vos sorties du week-end à Montauban ! 🏉 USM / Angoulême, ce vendredi soir 18h30 à Sapiac. 🥋 Fête des sports, samedi et dimanche au Cours Foucault, à partir de 9h. Course pédestre ce vendredi soir à 19h30. 🥁 Expo "Il était une fois la percussion", Ancien Collège, samedi, de 9h à 12h et de 13h30 à 18h. 😋 Les sentiers du patrimoine gourmand, restaurant Le Fort, samedi de 9h à 14h. 🍇 Fête des vendanges, dimanche au domaine de Montels, à partir de 10h. 🎉 Fête du Fau, dimanche, quartier du Fau. 🎈 Fête de Saint-Hilaire, du 30/08 au 01/09.

[💻 Ateliers Initiation au numérique des seniors] Le Pôle Seniors de Montauban organise un cycle d’ateliers : «Initiation au numérique des Seniors ». Cet atelier gratuit s’adresse aux Montalbanais, âgés d’au moins 60 ans et vivant à domicile. Information et inscription (obligatoire et selon les places disponibles) auprès du Pôle Seniors : 05.63.63.93.92. Cette action est menée avec le soutien de la CNSA au titre de la Conférence des Financeurs et de la Prévention de la Perte d'Autonomie.

En 2019, le Musée de la Résistance et du Combattant de Montauban fête ses 30 ans ! Tous les mois, l’équipe du musée vous invite à mieux connaître cet établissement ou certains pans de notre histoire locale. Le 19 août 1944 vers 15h, une colonne allemande venant de la RN20 est arrêtée par des coups de feu partis de l’avenue de la gare de Villenouvelle et du Rond. La Résistance civile entre en action : ce sont des habitants qui, embusqués derrière leurs fenêtres, tirent sur les Allemands. Des maquisards arrivés en renfort, prennent position avenue de Paris et au Rond. En fin d’après-midi, les troupes d’Occupation passent à l’attaque avant d’essuyer la mitraille d’un avion allié toulousain. La gare de Villenouvelle est reprise et les nazis battent en retraite à la tombée de la nuit. Bilan de la libération de Montauban : 19 victimes (4 assassinées à la caserne Doumenc et 15 décédées lors des combats du Rond).

[Fête des Sports 🥋🎾🏉🥊🏊🏻] L'Omeps Montauban et la Ville de Montauban vous proposent ce week-end au Cours Foucault la traditionnelle Fête des Sports et des Loisirs ! L'occasion idéale pour découvrir les clubs sportifs de Montauban, avec au programme inscriptions, animations, rencontres, initiations, jeux gonflables, etc. 👟 Course à pied de 10km le vendredi 30 août à 19h30, organisée par le CDA82 Comité Départemental d'Athlétisme du Tarn-et-Garonne 👟 Entrée gratuite | Restauration sur place

De nouveaux outils pour dynamiser le commerce de centre-ville ! En partenariat avec une quarantaine de commerçants, la Ville de Montauban vient de mettre en place l’application YouCatch : un jeu de "chasse au trésor" nouvelle génération utilisant la réalité augmentée et permettant de faire gagner des cadeaux ou des bons d’achat à retirer dans les commerces partenaires. Lancée le 28 août, cette opération se déroulera jusqu’en décembre 2019. ➡️ http://youcatch.net/ Toujours afin de dynamiser le cœur de la cité d'Ingres, la Ville lance également le Passeport VIP : un livret référençant des offres préférentielles dans 133 commerces (restaurants, shopping et beauté). D’ores et déjà disponible en mairie, le Passeport VIP sera aussi, en fin d’année, offert aux entreprises lors de l’achat de chèques cadeaux Albacentre.

Suite à la lettre ouverte que Brigitte Barèges avait adressée à Mme Agnès Buzin, Ministre des Solidarités et de la Santé, alertant sur la situation de l'Hôpital de Montauban, voici la lettre d'attente que vient d'adresser le cabinet de la Ministre.

Festival "Place au Gwoka"

[Festival Place au Gwoka] Retour sur la première édition de "Place au Gwoka", un festival qui a permis de fêter, en danse et en musique, les 20 ans de l'enseignement du tambour Ka au Conservatoire de Montauban et le quatrième anniversaire de l'entrée du Gwoka au Patrimoine culturel immatériel de l'humanité défini par l'UNESCO. Marqueur fort de l’identité culturelle guadeloupéenne, le Gwoka, qui allie la musique au chant et à la danse, a su toucher les Montalbanais qui ont fait de cette première édition un véritable succés !

Ville de Montauban

[Droit de réponse] Le journal Le Monde vient de publier le droit de réponse de Brigitte Barèges suite à la publication, en juin dernier, d'un article relatif à l'ouverture d'un centre d'accueil pour sans-abri à Montauban. ➡️ http://bit.ly/2Z9WavQ

Photos from Ville de Montauban's post

[Discours de Brigitte Barèges, Maire de Montauban, à l'occasion du 75ème anniversaire de la libératon de Montauban 🇫🇷] Il y a 75 ans, Montauban se libérait. Alors que les témoins disparaissent les uns après les autres, nous nous devons de raviver le souvenir de ces années dramatiques où la France et Montauban connurent le joug tragique de l'occupation nazie. Le 6 avril 1944, la Das Reich entre à Montauban, la Gestapo s'installe à l’Hôtel de la Division, au 3 Faubourg de Moustier et le 15 avril Ies SS occupent le département dans sa totalité. S’en suivront une série d'exactions commises à la fois par les Allemands, mais aussi, hélas, par la milice française. Pour rappel : - le 2 mai 1944 à La Salvetat Belmontet, 7 morts ; à Montpezat de Quercy, 3 habitants sont brûlés vifs et 15 déportés en Allemagne et à Montauban, dénonciation des résistants du parachutage du Fau, dont 2 seront fusillés et 2 déportés. - le 16 mai 1944, à Montaigu de Quercy, 2 jeunes réfractaires au STO (Service de Travail Obligatoire) sont fusillés et 4 Lotois, victimes des rafles de Figeac sont, eux aussi, fusillés à la caserne Doumerc. - le 2 juin 1944, André Etcheverlepo, résistant du groupe libérer et fédérer, est assassiné par la milice à Montauban. - le 7 juin 1944, à Perches, les Allemands mitraillent une ferme avant de l'incendier, ils feront 11 victimes. - le 20 juin 1944, attaque par les Allemands du Maquis de Cabertat : 6 maquisards seront tués et 3 personnes de la famille Penchenat seront brûlées vives dans leur ferme. - le 23 juin 1944, à Dunes, sur dénonciation, 12 habitants seront pendus et 2 abattus. - le 17 juillet 1944, le corps franc Dumas attaque une colonne allemande aux Brunis, qui ramenait les otages raflés à Montricoux, 4 morts. - le 24 juillet 1944 à Montauban, 4 résistants, raflés à Montricoux, seront pendus aux acacias face à la Préfecture et un cinquième est mortellement blessé. - le 26 juillet 1944, 2 otages des rafles de Montricoux seront enterrés vivants près de Montech. - le 18 août 1944, au cours de la retraite des Allemands, 2 otages seront fusillés à Brial et 3 à Montbeton. Pour autant, à partir du 6 juin 1944, jour du débarquement des Forces Alliées en Normandie, les actions de Résistance s'amplifient. La peur change de camp ; il s'agit maintenant d'activer la libération du pays, l’armée hitlérienne n'est plus invincible. La Wehrmacht ne dispose plus dans le Sud-Ouest que de troupes auxiliaires, de valeur réduite, formées d'un amalgame de nationalités composé par des hommes des territoires occupés dont beaucoup désertent. À la mi-août, tout se précipite : le 15 août, en effet, les Alliés débarquent en Provence et les Allemands, désorientés, partent en catastrophe, abandonnant leurs troupes auxiliaires. Les S.S tuent, massacrent, pillent, incendient sur leur passage. Les miliciens les suivent avec leurs familles. Ceux de la section départementale de la milice, qui occupait le lycée Michelet, quittent Montauban le 17 août 44 pour fuir vers Toulouse et remonter la vallée du Rhône vers l’Allemagne. Le 19 août au matin, le bruit d'une explosion à l'Arsenal se répand dans la ville. En effet, en évacuant les lieux, les troupes nazies sabotent le matériel, les outillages, les installations telles la centrale électrique et les lignes téléphoniques de l’Hôtel des Postes. Vers midi, les derniers contingents allemands abandonnent la caserne Doumerc après avoir exécuté quatre prisonniers. Les derniers officiers de la Gestapo quittent l’Hôtel du Midi (aujourd’hui Le Mercure) peu avant midi. Pour autant, ces départs accélérés ne libèrent pas Montauban car, en effet, le même jour, est annoncée une colonne allemande qui bat en retraite depuis Cahors. Cette colonne, forte de 400 hommes environ, des « Mongols » (en fait des Turkmènes, des ex-soldats soviétiques), encadrée d'Allemands arrive de Caussade en suivant la RN 20. Elle entre donc dans Montauban par l'avenue de Paris. A 15 heures, elle atteint le pont routier sur la voie ferrée de Lexos (aujourd'hui Eurythmie). Elle est attaquée par des coups de feu tirés du Rond et de l'avenue de la Gare de Villenouvelle par des habitants embusqués derrière leurs fenêtres. La colonne allemande est étirée sur près de 2 kms. Des patrouilles allemandes fouillent des maisons à l'embranchement des routes de Caussade et de Nègrepelisse pour prendre des otages. Les chefs allemands, quant à eux, installent leur PC au château de Teilhac, près d’Aussonne. Le jeune Marius Valério, fils de fermiers, sortant du château, est exécuté au pied d'un arbre en lisière d'une vigne au bord du chemin de Matras où une stèle perpétue son souvenir. En appui des civils, des maquisards arrivent en renfort prenant position dans les fossés de l'avenue de Paris et au Rond et le combat change de sens. Il s'agit du Corps franc Dumas de la 6ème Compagnie de l’armée secrète venant de Cabertat, du groupe F.T.P.F.Tom arrivant de Nègrepelisse, du groupe Diop de Roger Taché « Taillefer », Fracasse de Puygauthier et du groupe Pet-Sec de Lasbareille. Ils s'échelonnent le long de la voie ferrée et installent un fusil mitrailleur qui prend en enfilade la colonne allemande. Un autre fusil-mitrailleur est installé au centre du Rond derrière une borne en maçonnerie et prend en enfilade la route de Paris. A mi-après-midi, une dizaine d'hommes volontaires d’un Maquis de Corrèze arrivent en renfort depuis Souillac, mais un peu plus tard en fin d'après-midi, les Allemands ouvrent un feu violent de mortiers dont les éclats arrosent le Rond et les avenues et font plusieurs victimes. Les tirs d’obus de mortiers ennemis, installés devant la caserne Pomponne, s'accélèrent et la situation s'aggrave, au détriment des unités de la Résistance qui sont menacées d’encerclement. A ce moment crucial, vers 19 heures, arrive le Corps franc Pommiès, Maquis du Lot, regroupant 35 hommes bien armés qui provoque la fuite de l'ennemi. Pendant ce dernier combat, un avion à cocarde tricolore venant de Toulouse survole et mitraille par deux fois la route de Paris, ce qui fait croire aux Allemands à une attaque aérienne. Leur dispersion rapide est favorisée par une nuit particulièrement opaque et par un orage qui menaçait et qui soudain éclate. Il est plus de 21 heures. Au matin du dimanche 20 août, la colonne allemande est à nouveau repérée, emmenant avec elle les otages pris sur le parcours. Elle sera, tout au long de ce périple en Tarn-et-Garonne, harcelée à maintes reprises par des attaques de maquisards. Le 21 août au matin, sous une pluie battante, cette colonne allemande entre en Haute-Garonne par la route de Fronton après avoir abandonné les otages. Elle progressera en direction de Carcassonne et arrivera décimée en Ardèche. Le mardi 22 août à 15 heures par une grande chaleur ont lieu en la Cathédrale de Montauban, les obsèques des 17 victimes de cette journée terrible, parmi lesquelles les quatre fusillés à la caserne Doumerc. Leurs noms figurent face à nous sur cette plaque commémorative. Ces noms, nous ne devons jamais les oublier, ainsi que d'ailleurs nous y invite la phrase qui nous fait face : « En ce lieu, le 19 août 1944, une poignée de patriotes volontaires ont repoussé une colonne allemande. 17 sont morts. Passant, incline-toi, ils sont morts pour que tu vives libre ». Le 19 août 1944, Montauban était donc libérée, le même jour que Paris et on peut imaginer la liesse populaire, la joie, hélas aussi, mêlée de la peine de ceux qui pleuraient leur mort ou de ceux qui attendaient le retour de leurs prisonniers ou des déportés des camps de concentration. La liberté recouvrée imposait que la démocratie se remette en place. Le 25 août est installé à la Préfecture, le comité départemental de libération (CDL) pour jouer le rôle provisoire du conseil général et assurer avec le nouveau préfet, le fonctionnement des institutions de la République. Monseigneur Théas, Evêque de Montauban, arrêté dans la nuit du 8 au 9 juin 1944 avec 8 autres montalbanais, sera libéré le 25 août et regagnera son diocèse le 9 septembre 1944. Un tribunal spécial est installé le 29 août 1944 par le commissaire départemental de la République. Il fonctionnera du 1er au 7 septembre au Palais de Justice de Montauban pour traiter les dossiers des collaborateurs économiques et des miliciens. Après enquêtes et interrogatoires, ce tribunal prononcera cinq condamnations à mort. Une cour martiale officiera du 12 au 19 septembre. Mais, après la venue du Général De Gaulle à Toulouse, cette cour sera remplacée par la Cour de Justice régionale. Ainsi, la paix s’installera durablement et la vie reprendra son cours à Montauban. Avant de terminer ce rappel historique, je voudrais adresser toute ma gratitude à Jacques Latu, qui fut longtemps le conservateur du Musée de la Résistance et de la Déportation de Montauban et qui a su retrouver les témoignages et les écrits qui ont permis de reconstituer cette période tragique de notre histoire montalbanaise et qui permet aussi, et surtout, de mettre en valeur ces héros qui nous ont rendu notre dignité, après un combat acharné, de 15 heures à 21 heures, soit pendant 6 heures. Pour immortaliser cet épisode historique, dénommé « le combat du Rond », cette place sera baptisée « Place de la Libération ». Depuis 75 ans, on y commémore, à la nuit tombée, la vaillance et le courage de ces hommes qui ont donné leur vie pour notre liberté.