Description
L'hôtel Hutot de Latour situé entre le cours Gambetta, la rue des généraux-Alabosse et la rue Louis-Vivent, à Agen, dans le département de Lot-et-Garonne.HistoriquePierre-Louis Hutot de Latour était receveur des tailles de l'élection d'Agen. Il était peut-être parisen. Son épouse, Marie-Madeleine Guesnon, l'était. Il a acheté le 8 février 1753 à Jeanne Rouget, veuve de Jean Ferradou, et à sa sœur Hélène Rouget un terrain proche des écuries du roi pour. Il a augmenté la surface de sa propriété en achetant d'autres propriétés à Joseph Suslacarrère, J. B. Mazères et François Charrière. Cependant, à l'ouest de son terrain se trouvait le rempart de la ville qui lui barrait la vision de la Garonne. Il a donc demandé à la ville d'abaisser la hauteur du rempart au niveau de sa maison. Ce qui lui a été accordé le 17 février 1753. Il a acheté quelques semaines plus tard la maison et le jardin avec la tour de la Poudre appartenant à la veuve Manieu se trouvant entre les terrains de Hotot de Latour et le mur du jardin des Capucins. Il demande alors à la ville la jouissance d'une partie du chemin de ronde. Cette faveur lui est accordée.On ignore le nom de l'architecte qui a construit l'hôtel. J. Marboutin fait remarquer que le style de l'hôtel est unique en Agenais. Il est donc probable que l'architecte ne soit pas originaire de l'Agenais. La construction a été menée activement. On sait par un accord du 2 mai 1754 que les fondations sont terminées. L'hôtel est achevé en 1755. Il a demandé à la ville l'autorisation de prendre en locaterie perpétuelle un terrain devant le rempart pour en faire un jardin. La ville lui donne son accord le 7 septembre 1755 contre une rente annuelle de 30 livres. La tour de la Poudre du a été transformée en salon de musique. Toutes ces modifications en ont fait un des hôtels les plus agréables d'Agen.Hutot de Latour a quitté Agen pour Paris, en 1773. L'hôtel a été vendu à Martial de Fossat de la Bastide, originaire de Moissac, pour la somme de. L'acte de vente est passé le 18 février 1774. Il ne l'a gardé que trois années. Il a été acheté par Pierre Villeneuve, conseiller du Roi, qui l'a cédé quelques années plus tard à Nicolas Cazabonne de Lajonquière, conseiller du siège présidial d'Agen. Ce dernier a été président de la Société libre des lettres, sciences et arts d'Agen en 1786. Il est juge au tribunal d'appel pendant la Révolution. Il est mort en 1817.
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