Chevaliers de Colomb de Danville
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facebook.comVivre la fraternité Risquer la fraternité c’est aller voir de près, avec le sens aigu de l’expertise et de la compétence, aller voir ce qui peut faire obstacle à toute relation et notamment à la relation d’aide, l’accueil de l’autre différent et en particulier du migrant, de l’exilé, du réfugié. Les œuvres et les Eglises travaillent dans ce sens depuis de longues années. Risquer la fraternité, c’est afin de la savourer, discerner et faire analyser les situations pour être au plus près des demandes et plus juste dans les propositions d’action. C’est aussi avoir de la fraternité une idée citoyenne, ouverte, généreuse et non pas seulement familiale, nationale, ou préférentielle. Une fraternité où nous nous gardons les uns les autres, où nous veillons les uns sur les autres. A l’inverse de l’attitude de celui qui disait « suis-je, moi, le gardien de mon frère ? ». Auteur : François Clavairoly
Khalil Gibran - Sur le Don Alors un homme riche dit : "Parle-nous du Don". Et il répondit : "Toujours maigre restera le don de la main. Le don du coeur est le véritable bien. Que sont vos biens, sinon des choses que vous gardez et défendez, par crainte du besoin du lendemain ? Et demain, qu'apportera demain au chien si prudent qu'en suivant les pèlerins vers la cité sacrée, il enterre des os sans repères dans le sable du désert ? Qu'est-ce que craindre de connaître le besoin, sinon vivre dans le besoin ? Redouter d'haleter de soif, alors que votre puits regorge à foison, n'est-ce pas jamais savoir boire jusqu'à plus soif ? Il y a ceux qui donnent peu de leur abondance - et ils le donnent pour le plaisir d'en recevoir la reconnaissance mais leur désir caché corrompt leur don. Et il y a ceux qui ont peu, et le donnent entièrement. Ceux-ci croient en la vie et en la bonté de la vie, leur fond n'est jamais vide. Il en est qui donnent avec joie, et cette joie est leur récompense. Et il en est qui donnent avec peine, et cette peine est leur baptême. Il en est aussi qui donnent sans souffrir d'une peine, ni quérir une joie, mais encore sans être conscients de cette vertu; Ceux-là donnent à l'instar de ce myrte qui exhale sa fragrance là-bas, dans les airs de la vallée. A travers le geste de leurs mains, Dieu nous parle et sourit à la terre du fond de leurs prunelles. Il est bien de donner à qui quémande, mais il est mieux de donner sans qu'on vous le demande, par compréhension ; Et celui qui a le coeur sur la main en quête de celui qui est giflé par la main du destin, Eprouve dans sa recherche une joie encore plus sublime que lorsqu'il fait don de ses biens. Sauriez-vous réellement conserver à jamais ne fût-ce qu'un seul de vos biens ? Tout ce que vous possédez, un jour ou l'autre, sera cédé; Donnez donc maintenant afin que la moisson de votre don soit la vôtre, et non pas celle de vos héritiers. Vous dites souvent : "Je donnerais volontiers, mais seulement à ceux qui en sont dignes". Ce n'est point ce que disent les arbres de vos vergers, ni les troupeaux de vos pâturages. Ils donnent afin de vivre, car retenir c'est pire. Celui qui a été digne de recevoir le don de rester en vie, le long de ses jours et de ses nuits, est aussi digne de recevoir tout autre don émanant de vous. Et celui qui a mérité de boire à l'océan de la vie, mérite de remplir sa coupe à votre ruisseau. Est-il un mérite encore plus grand que celui qui réside dans le courage et la confiance, dans la charité même, de recevoir ? Au nom de qui pourriez-vous contraindre les gens à se déchirer la poitrine et à se dépouiller de leur dignité, Afin de vous laisser voir la mise à nu de leurs valeurs et leur fierté sans pudeur ? Veillez d'abord à mériter de donner, et d'être l'instrument du don. Car en vérité c'est la vie qui donne à la vie - et vous qui croyez être la source du don, vous n'en êtes que témoins. Quant à vous qui recevez - et vous tous vous recevez - que la reconnaissance ne vous pèse guère, sinon vous risqueriez d'imposer un joug à vous-même et à vos bienfaiteurs. Elevez-vous plutôt ensemble, comme si leurs dons étaient des ailes; Etre trop soucieux de vos dettes, c'est douter de leur générosité qui a la terre magnanime pour mère, et Dieu pour père".