Boucherie ambulante, qualité et fraîcheur garantie !
Viande de 1ère catégorie, fabrication maison. André et Jean-Marc Colaux se font encore remarquer.

Colaux, un nom qui revient chaque année à la une de l'actualité comme une tradition, une fête, un anniversaire. Un nom qui a dépassé les frontières du village et que l'on ne peut dissocier du boudin, qu'il soit noir, qu'il soit blanc, qu'il soit nature, aux raisins ou de fantaisie.

L'étincelle qui a tout déclenché? Le concours annuel organisé dans la région carolégienne pour discerner aux meilleurs boudins les honneurs qui leur reviennent ou plus exactement qui reviennent, à leurs géniteurs.

Dans la boucherie Colaux comme dans toutes les autres bonnes boucheries, le boudin est l'une de ces transformations que l'on crée dans l'arrière-boutique afin de satisfaire au mieux la clientèle. Un peu de ceci et autant de cela et sans s'encombrer de regards indiscrets, les mètres de boudin s'extirpent de la machine avant de passer par les autres étapes toutes aussi secrètes, pour aboutir enfin, enroulés sur les pyramides qui ornent le comptoir de la boucherie. Le jury peut alors avancer; le jury c'est-à-dire, les clients fidèles qui apprécieront les trouvailles des maîtres.

Si l'avis de Monsieur et Madame Tout le Monde est capital, il n'en est pas moins important d'avoir l'avis des professionnels. Et c'est ainsi que sont nés les concours de boudins.

Depuis qu'André Colaux participe à ces concours, il a raflé un nombre considérable de distinctions, montant à coup sûr sur le podium et même sur la plus haute marche de ce dernier.

En 1991, en 95 et en 98, le boucher laneffois allait même s'imposer comme le meilleur des meilleurs en remportant le grand prix international récompensant la meilleure médaille d'or.

Toujours en 1998, André Colaux s'octroyait le challenge européen de la régularité, challenge qui récompense les meilleurs résultats des 10 dernières années.

1999, comme chaque année, le "Colaux" débarque sur les installations de la compétition internationale entouré de près de 600 autres fabricants de boudins venus de Belgique bien entendu, mais aussi de France, d'Allemagne, d'Angleterre, d'Autriche, de Suisse ou encore d'Irlande.

Noir ou blanc, signé Jean-Marc, le "Colaux" fait à nouveau parler de lui puisque si le fils, Jean-Marc, empoche outre deux médailles d'or, le grand prix de Belgique de la régularité en boudin noir et boudin blanc, le père, André, se charge d'engranger de nouvelles médailles d'or en boudin blanc, en noir nature et encore en noir raisins au Grand Marnier. Pas satisfait de se contenter de ces honneurs, André Colaux s'impose dans le grand prix international du boudin noir et surtout, il enlève pour la seconde année consécutive le grand prix européen de la régularité en boudin noir et boudin blanc. La super coupe qu'il avait remise en jeu n'a donc fait qu'un aller-retour entre Charleroi et Laneffe pour trôner à la place de choix qui lui convient, à la vitrine de la boucherie Colaux.