Pâté en croûte charcutier, 100 % cochon bio (mais sans cochonneries...). Pâte moitié beurre (bio mais pas encore de "vrai" beurre paysan, ça va venir...), moitié saindoux. Farine de blé dur d'Olivier Di Girolamo, Lemps (07). https://lafermedegrandos.jimdo.com/ Farce hachée en 6 (80%), avec marquant de jambon d'épaule, cuisson 12h à 75°c, ainsi des dés de talons de jambon blanc (20%). Gelée maison, sans apport de gélatine industrielle. (Maîstre Albert a mis la pression "un producteur de porc qui achète de la gelée, il faut qu'il change de métier..."). Donc gelée de cuisson de la tête roulée, à laquelle vient s'adjoindre la gelée/jus de cuisson des jambons blanc (laurier/romarin), avec une pointe en cognac pour "fruiter" la chose. Pistache bio, Sel (n&p), poivre bio, ail bio, cognac bio.

Allez...après 3/4 mises bas vraiment pas bonnes, enfin une qui marche comme voulue. La maman est toute zen, primipare, et il y a 11/12 petits...pas trop réussi à compter et on n'a pas voulu trop l'embêter... Y'a du rose, du noir, du marron, du rose et marron...la classe quoi.

Andouilles au fumage.

Un peu de casse chez gertrude (plus que 7...), mais notre petite rescapée tiens le coup...passé le premier jour à -10° sans broncher...

Diptyque carnivore.

Bon....et puis au menu des réjouissances que nous n'avons pas gérés, Célestine (à gauche, robe noire), primipare, nous a gratifié de 4 porcelets, mise bas à la roots, dans de mauvaises conditions....dont il nous faut assumer la responsabilité. Il nous reste cette petiote là, qui a méchamment la niaque. Alors en bons éleveurs soucieux de l'économie que nous sommes, nous avons décidés de la laisser sous sa mère...parce qu'on la trouve belle.

Alors...laissé Gertrude hier dans un terrain rempli de genêts, la nuit a due être folklo parce que de genêts dans le terrain....il n'y en avait plus. Tout dans la cabane. Le temps de vider 2000 l de petits lait, je repasse jeter un oeil, et 3 mn après, début des hostilités. Résultat : 16 porcelets, quelques uns bien gros. 3 morts nés, 3 qui ne passeront pas la nuit. On a du -10° pour 2 jours à priori, alors on va espérer.

Gertrude en mode combat, paillage ou pas, elle collecte ce qu'il lui faut. Ça va le faire dans pas longtemps et plutôt content d'avoir réussi à "finir" cette cabane à temps...

Architecture post-néo rurale. Enfin, pour le dire autrement, plus le temps de faire "bien", trop à la bourre, il a fallu bâcler une cabane à l'arrache pour Gertrude la doyenne, qui est allée côtoyer le mâle pendant qu'elle allaitait...ce qui nous cale une date de mise-bas pas trop anticipée...(et puis ça fait déjà un bout que le réel a repris le dessus sur nos fols espoirs d'être bons partout...)

Demi jambon au sec depuis aout 2017. Brossé pour enlever les artisous et enduit d'un mélange saindoux/farine de châtaigne (La ferme du châtaignier). 24 heures en chambre froide pour que l'enveloppe se fasse bien hermétique, et puis il va (vont...il y en a 4...) retourner au séchoir pour encore....on ne sait pas encore.

"Oops!.... I Did It Again" Allez, on peut estimer que la recette commence à être calée... Andouille fumée (hêtre et châtaignier) embossée dans le jésus. Ramassage des tripes le lundi à 5h du mat à l'abattoir. Puis plusieurs lavages/dégraissages. On a du chaudin, du menu et de la panse de porc là dedans. Une marinade de trois jours avec divers alcool et épices. Une première cuisson des tripes. Puis mélange des tripes avec une farce maison. Embossage dans le jésus (ramassé lui aussi à l'abattoir). Fumage, puis deuxième cuisson. La plus grosse de cette fournée là pèse un peu plus de 4 kg... C'est bon ! et ça fait des jolies tranches (photos à venir). On la trouve au marché de Lamastre évidement, au magasin de producteur à Vernoux, mais aussi à la Hall tournonaise (tournon...) ainsi qu'à Satoriz Valence !